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Points noirs de la circulation : En attendant les trois trémies

par Houari Barti

Les travaux relatifs à la réalisation de trois nouvelles trémies à Oran, devront être lancés prochainement, nous a indiqué une source proche du dossier dont le suivi est assuré par la direction des Travaux publics.

considérablement fluidifier la circulation automobile dans des sites qualifiés qui sont actuellement de vrais points noirs de la circulation. Nos sources privilégient un lancement des travaux avec la rentrée sociale afin d'éviter d'étrangler davantage le trafic automobile qui a déjà atteint ses limites, en cette période estivale, même si on n'écarte pas l'éventualité de repousser encore cette échéance, qui de toutes façons, ne dépassera pas la fin de l'année en cours.

La première trémie, rappelle-t-on, sera réalisée à proximité de la cité Emir Abdelkader, au croisement entre le 3ème boulevard périphérique et le CW 83 en allant vers Es-Senia. La deuxième est sise au rond-point des Amandiers (intersection RN 2 ? 3ème périphérique). Quant au troisième ouvrage, il est prévu à l'intersection entre le 3ème périphérique et la route d'Es-Senia- village, au rond-point de l'Enset.

Concernant cette dernière trémie qui porte la particularité d'être située sous un pont inclus dans le circuit du tramway, des techniciens de la direction des Travaux publics indiquent qu'une étude a été réalisée dans ce sens et que toutes les dispositions ont été prises pour assurer la sécurité des piliers et supports du pont ainsi que des structures de la trémie. Les mêmes sources soulignent qu'il y a une étroite coordination entre les services de la DTP et ceux de la société chargée du projet du tramway «Tramnour».

La réalisation des deux trémies de la cité Emir Abdelkader et de l'ENSET a été confiée, note-t-on, à l'entreprise publique ENGOA. Le choix des sites pour la réalisation de ces trois trémies est, comme on peut le deviner, pas du tout fortuit. Il s'agit en effet d'axes connus pour leur forte densité automobile qui en fait de véritables points noirs. L'origine de ces difficultés est à rechercher dans les tares de ces intersections, plus précisément dans la configuration inadéquate et obsolète sous forme giratoire. L'aménagement d'un rond-point pour réguler la circulation dans un point où se croisent des voies à grand flux n'est plus dans l'air du temps. Cette solution simple et économique, sur les plans faisabilité et coût, est arrivée aujourd'hui à ses limites avec l'accroissement du trafic automobile à Oran, en général, et le taux de fréquentation de ces axes, en particulier. D'où l'urgente nécessité d'y réaliser des ouvrages d'art pour fluidifier la circulation.