Les efforts
méritoires des autorités centrales pour approvisionner en eau potable les
régions de l'ouest et du sud-ouest du pays entrent dans leur phase active, avec
l'achèvement de l'étude relative au projet de transfert d'eau du sud vers les
Hauts Plateaux de l'ouest a-t-on appris auprès de la Direction de Wilaya des
Ressources en Eau. Le projet de transfert des eaux à partir de Chott El Gharbi,
précisément des régions de Mekmen Ben Ammar et Abd el Moula vers les six
wilayas de l'ouest du pays entre dans sa phase de croisière a-t-on ajouté de
même source. Huit cents kilomètres de canalisations et d'adduction, 60 stations
de pompage, 28 châteaux d'eau pour la mobilisation de 1.593 litres par seconde
(L/S) d'eau potable au profit des régions précitées, seront réalisés dans le
cadre de ce projet doté, au titre du plan quinquennal 2010/2014, d'un
investissement de l'ordre de 40 milliards de dinars. Le bassin de Mekmen Ben
Ammar a fait l'objet de moult études menées ces dernières années par l'agence
nationale des ressources en eau (ANRE) pour la mobilisation d'eau potable et
d'irrigation agricole. La première phase de ce giga-projet a déjà été lancée et
avance à un «rythme soutenu» a ajouté la même source. Les wilayas de l'ouest et
du Sud-ouest concernées par ce mégaprojet sont celles de Tiaret, Tlemcen, Sidi
Bel- Abbés, Saida et Naâma. Selon la direction des Ressources en eau, les
études du projet de transfert des eaux souterraines du «Chott El Gharbi» vers
les six wilayas de l'ouest et le sud-ouest du pays sont toutes «achevées», et
l'enveloppe financière étant dégagée pour la concrétisation de cet ambitieux
projet. Annoncé début 2011 par le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek
Sellal, ce projet devra transférer quelque 60 millions de m³ pour assurer
l'alimentation en eau potable des habitants de ces régions. Le plus gros volume
d'eau sera destiné vers l'irrigation agricole selon les responsables en charge
du secteur, ajoutant que «ce projet permettra un essor certain du secteur de
l'agriculture et de l'élevage dans ces régions, ainsi qu'une meilleure équité
dans la répartition des eaux».