Roger Lemerre, l'ancien entraîneur de l'équipe de France et de l'équipe de Tunisie, a quitté Constantine vendredi matin en retournant dans ses bases à Bruxelles après avoir mené, durant 48 heures, des négociations avec les dirigeants du CSC qui comptent lui confier la barre technique de l'équipe professionnelle pour la saison prochaine, et cela sur la base d'un contrat d'une année renouvelable. Contrairement aux rumeurs qui ont été propagées par les supporters du CSC depuis que le technicien français est arrivé mercredi 11 juillet dans la capitale de l'Est, Lemerre n'a signé aucun contrat, et ce malgré le fait, dit-on, que les deux parties se soient mises d'accord. Selon nos informations, accompagné des dirigeants du CSC, le Français a été reçu jeudi par le wali de Constantine du fait, selon toujours ces informations, que le premier magistrat de la wilaya compte financer à hauteur de 30% son contrat. Roger Lemerre est retourné dans la capitale belge avec dans ses bagages la copie du contrat que lui proposent les dirigeants du CSC, et ce, a-t-il déclaré, pour consulter son avocat, son comptable personnel et ses conseillers avant de rendre sa réponse. Toutefois, dans l'entourage du CSC, on affirme que le français aurait été séduit par le projet de développement du club constantinois que lui a présenté le responsable de l'investissement Mohamed Boulhabib, alias Soussou. Ainsi, l'ancien champion du monde 98 avec l'équipe de France en tant qu'adjoint d'Aimé Jacquet et champion d'Europe avec la même équipe en tant qu'entraîneur en chef, serait probablement en route pour entraîner les Sanafirs. Les dirigeants du CSC vont même jusqu'à dire que Roger Lemerre pourrait être sur le banc pour diriger l'équipe du CSC lors de la rencontre amicale le 28 Juillet prochain à Constantine contre l'équipe professionnelle française de ligue 1, l?OGC Nice.

Pour le moment, de nombreux supporters Sanafirs s'enorgueillissent du fait que leur club sera le premier en Algérie à être drivé par un entraîneur de dimension mondiale, les autres, plus sages, observent une certaine réserve en se demandant si c'est vraiment le genre d'entraîneur qui convient à leur club et si ce dernier possède les moyens financiers d'acquérir et entretenir cette grosse pointure.