Dans le cadre de
la solidarité nationale, la wilaya de Constantine vient de bénéficier de 4.000
colis ou couffins du Ramadhan, supplémentaires, à répartir sur les douze
communes de la wilaya, apprend-on du chargé de la communication de la Direction
de l'Action Sociale et de la Solidarité (DASS), Mohamed Lamine Rahailia.
Ce dernier indique que ces 4.000 colis, ont
été attribués par le ministère de la solidarité et de la famille, dont 1.000
constituent le quota de la commune d'El Khroub, avec 500 revenant à la seule
nouvelle ville de Ali Mendjeli. Il est à noter, fera-t-il remarquer, que la
municipalité de Constantine n'a bénéficié, pour ce qui la concerne, que de 100
couffins. Selon notre interlocuteur, «les habitants de Ali Mendjeli sont en
majorité des transférés d'ailleurs et surtout des quartiers les plus populaires
de la ville des ponts, qui pour certains sont encore en train de s'installer et
considérés à ce titre, comme ayant besoin d'un coup de pouce supplémentaire en
matière de solidarité». Et d'ajouter que pour ce qui a trait aux lieux de
restauration, qui vont accueillir pour «l'iftar» les nécessiteux, et les personnes
en voyage, ils sont actuellement au nombre de 21, dont une dizaine
appartiennent à des privés alors que le reste est géré par Souboul El Kheirat,
d'une part, et le croissant rouge algérien (CRA), d'autre part. Notre
interlocuteur précise que ces lieux de restauration porteront désormais
l'appellation nouvelle et officielle de «restaurants Iftar», au lieu des
anciens «restaurants Rahma». Dans ce cadre, ajoute Rehailia, la commission de
wilaya, chargée du contrôle et du suivi des conditions d'hygiène et de la
qualité aussi bien des locaux que des repas, a déjà entamé ses visites
inopinées sur site. La commission, qui est composée des représentants de
services concernés de la direction de l'action sociale, du commerce, de la
protection civile et de la santé, procède ainsi aux vérifications et conformité
des locaux vis-à-vis des conditions exigées dans le cahier des charges. Dans ce
cadre, il est ainsi exigé du «restaurant Iftar», qu'il réponde à certains
critères de propreté, d'aération et d'espace pour le local, mais aussi à ceux
de la qualité des produits rentrant dans la préparation des repas servis, dont
il est exigé qu'ils soient équilibrés. En tout état de cause, fera-t-il savoir,
le contrôle et le suivi de la commission sont journaliers et c'est sur la base
de ses rapports et avis, que la direction de l'action sociale en concertation
avec la wilaya, peut retirer l'agrément à tout contrevenant aux mesures
édictées et ce à tout moment.