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Oran : 25 harraga, dont trois jeunes filles, interceptés

par K. Assia

A priori, rien ne semble dissuader les candidats à l'émigration clandestine à tenter l'aventure. Un autre groupe de 25 harraga a été intercepté, mercredi, au large d'Oran. Il s'agit d'adolescents, âgés de 17 à 18 ans, dont trois jeunes filles. L'aventure a commencé samedi, le 7 juillet dernier, lorsque les "clandestins" ont embarqué à bord de deux embarcations pneumatiques dans l'espoir de rallier les côtes espagnoles. C'est à partir de l'une des plages de la corniche oranaise que les clandestins se sont mis d'accord pour prendre le départ. Mais leur périple a vite tourné au cauchemar. Une panne technique est survenue dans le moteur de leur embarcation. Après avoir puisé toutes leurs ressources en eau et en denrées alimentaires, les clandestins étaient livrés à eux-mêmes. Pendant quatre jours, les harraga ont vécu leurs pires moments. Exposés au soleil et déshydratés, ils avaient tout tenté pour rejoindre le rivage mais en vain.

Fort heureusement, des patrouilleurs des gardes-côtes ont pu les repérer à 32 miles marins au nord d'Oran. Les rescapés "brûlés" au visage ont été ramenés à terre par les gardes-côtes qui les ont pris en charge. Ils seront présentés au tribunal après l'achèvement de l'enquête.

Lundi dernier, un autre groupe de 30 clandestins, dont un enfant de huit ans, a été intercepté au large d'Oran. Les harraga avaient volé deux embarcations pneumatiques.