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Le logement à Sidi
Bel-Abbès de meure la préoccupation majeure des mal-logés et la pression ne
cesse de s'intensifier devant les sièges de la daïra et de l'OPGI. Après la
démolition de l'antique quartier «Emir Abdelkader» et le recasement de ses
occupants des recours ont été introduits par des citoyens qui n'ont pas
bénéficié de logements et ces nouveaux demandeurs de logements viennent
alourdir la liste, en attente, tant dans le programme du RHP que celui du
social ou du LPA.
Que se passe-t-il réellement pour que ce phénomène ne constitue plus une source de tension redoutée par les pouvoirs publics ? Du côté de la daïra qui gère les dossiers, on comptabilise un cumul de dossiers en souffrance et dont les demandeurs attendent des logements depuis l'an 2000, notamment dans le cadre du logement social. Concernant le logement promotionnel aidé qui a remplacé le LSP, le nombre de dossiers déposés au service du Logement de la daïra dépasse de loin les 10.000 et dont une bonne partie est déjà éligible, sans que la procédure ne soit officiellement lancée, au grand dam des acquéreurs, faute de lancement de programmes de réalisation. Selon nos sources d'information, l'OPGI, en sa qualité de maître des ouvrages est pointé du doigt et endosse la responsabilité des retards cumulés. Dans le cadre du programme quinquennal du président de la République 2010-2014, la wilaya de Sidi Bel-Abbès a bénéficié d'un quota de 8.500 logements, entre social et RHP dont 6.500 restent encore à réaliser en dépit de l'affectation des terrains d'assiette et de la désignation des bureaux d'études et cela depuis presque deux années, a-t-on signalé. Concernant le LPA, les 500 unités affectées à l'OPGI, ne sont pas encore lancées pour des raisons qui demeurent inexpliquées, pourtant l'Agence foncière qui a bénéficié d'un quota plus important, a déjà commencé les travaux, du côté de la nouvelle gare routière. On apprend de sources concordantes que l'OPGI qui bénéficie d'un plan de charge très important est otage d'une gestion chaotique tant sur le plan de la réalisation des projets que sur le volet du recouvrement et du contentieux qui représente, lui aussi, un autre point noir. Un déficit en recouvrement avoisinant les 40 milliards de centimes et un préjudice financier considérable est engendré par des affaires non défendues devant la justice et dont l'OPGI a perdu une grande partie des jugements. Plusieurs services et agences de cet office sont assurés éternellement par des intérimaires ce qui probablement influe négativement sur la rigueur dans le fonctionnement des services de cet important organisme public. |
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