Dans le cadre des festivités du cinquantième anniversaire de l'Indépendance, l'Office Communal de la Culture et des Arts de l'APC d'Oran a concocté un programme musical étalé sur neuf jours pratiquement.

Les soirées musicales démarreront aujourd'hui et prendront fin le dimanche 8 juillet. C'est Cheb Mami qui ouvrira le bal des concerts, juste après le ballet folklorique Allaoui de Sidi Bel Abbès. Le lendemain et le surlendemain, et dans le souci de répondre à tous les goûts, le public, notamment féminin, a rendez-vous avec la somptueuse vedette libanaise Nedjwa Karem (dimanche 1 juillet) et Kadem Essaher (lundi 2 juillet). Le 3 juillet, les jeunes retrouveront leur vedette Cheb Billal qui partagera l'espace de la soirée avec le ballet des da nses modernes « Les Orientales ». Une des innovations de cette année est le festival des Arts de la Rue programmé pour la soirée du 4 Juillet. Pas moins de dix-sept troupes de danses étrangères et six autres locales se produiront sur le Boulevard du 19 Mars et le Boulevard de l'ALN avant de déboucher au Théâtre de Verdure. Parmi les troupes hôtes d'Oran, signalons celles du Maroc, de la Tunisie, de la France, de l'Italie, de la Roumanie et de l'Afrique du Sud.

L'autre moment fort de cette dizaine artistique est la soirée du 5 juillet où Cheb Khaled, Chico and Gypsis King, accompagnés d'une cinquantaine de choristes présenteront un travail commun. Ça va être une première, selon les dires des organisateurs. La soirée suivante sera maghrébine, avec notamment Daoudia (Maroc), Abranis (Algérie). Lors de cette soirée, le public oranais aura à découvrir le groupe Vany Jordan Salsa. Le lendemain, ce sont les Marocains qui seront à l'honneur avec Senhadji, Regada, Illyes Taha et Cheikhates Achraf Casaouis. La soirée du final et qui drainera tous les jeunes sera avec Lotfi Double Canon, Dj Vendetta du Maroc et H-Kayene de France.

Parallèlement à la musique, le Centre Emir Abdelkader, un nouvel équipement culturel acquis par la Commune, abritera une exposition photos sur la révolution algérienne. Pour sa part, la salle Essaâda recevra les amoureux de la poésie populaire « Malhoun ». Parallèlement à cette manifestation, cette salle projettera du 30 juin jusqu'au 7 juillet une sorte de rétrospective des films sur la Révolution algérienne. Une occasion pour les jeunes générations de voir la Bataille d'Alger ou l'Opium et le Bâton?