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Nombreux sont ceux qui estiment que les relations tendues entre Serrar et
Hammar risquent de porter préjudice à l'ESS. Le problème de leadership se pose
avec acuité, entre les deux responsables qui n'ont pas la même vision des
choses quant au recrutement et la gestion de l'équipe. Beaucoup d'encre a coulé
concernant Djabou qui a opté pour le Club Africain et ce, en dépit de la
volonté de Serrar Abdelhakim qui a voulu le transférer à l'ES Tunis.
Ensuite, le président sétifien a parlé d'une expérience professionnelle au sein d'une formation de football de Djeddah, sans pour autant dévoiler le nom de ce club. En tous cas, les départs de Djabou, Delhoum, annoncés à Ajman Club (Emirats arabes unis), Benmoussa (USMA) et probablement Hachoud, soit quatre pions essentiels dans l'échiquier de l'ex-entraîneur suisse Alain Geiger, laisseront un grand vide au sein du représentant des Hauts Plateaux. Pour cela, la direction de l'ESS, confrontée à une grave crise financière, rencontre des problèmes pour monter une équipe capable de tenir la route. Selon une source bien informée, les responsables sétifiens misent sur une enveloppe de 7 milliards de centimes pour entamer les préparatifs et le paiement des nouveaux et anciens joueurs. Jusqu'à présent, l'ESS a réussi à engager Ziti (CSC), Lagraâ (USMH), Madouni (MCS), Aloui (USB), Yaya (MOB), en attendant Benabderrahmane (CRB), Bahari (MCO) en plus des Franco-Algériens proposés par des managers. A propos du staff technique, après le départ de l'entraîneur suisse, Alain Geiger, qui aurait opté pour l'équipe saoudienne d'Al Ettifak, plusieurs noms ont été cités tels que Alain Giresse, Cavalli, Zermaten et bien d'autres. Dans ce même contexte, Hammar et Serrar effectuent une véritable course contre la montre pour dénicher un technicien qui répond au profil recherché. Là, aussi, on nous a appris que les deux hommes forts de l'Entente ont des divergences quant au nouvel entraîneur. En somme, le président de la SSPA/ES Sétif, Abdelhakim Serrar, qui avait affirmé vers la fin du mois de mai dernier qu'il quitterait officiellement ses fonctions le 15 juin dernier, est toujours en poste. Pour Hammar, ses déboires vécus lors de la remise des médailles en finale de Coupe d'Algérie lui sont restées en travers de la gorge. Ceci dit, les deux hommes doivent unir leurs efforts et mettre leurs différends de côté en plaçant l'intérêt de l'ESS au-dessus de toute autre considération. Dans le cas contraire, il y a risque d'implosion. |
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