L'opération
recouvrement des créances détenues par les abonnés après de la Direction de la
Distribution d' El-Bayadh (Ex-Sonelgaz) est menée tambour-battant et ce depuis
le début de cette année. Le solde global de ces créances arrêté à la fin du
mois d'avril de cette année est estimé à 193 millions de dinars, un montant qui
peut paraître très élevé mais hélas, ce sont les administrations et entreprises
publiques qui caracolent en tête du peloton des mauvais payeurs. Les abonnés
ordinaires, c'est-à-dire les foyers raccordés au réseau public d'électricité et
pour être plus précis 73 millions de DA, soit 38% du montant global de ces
créances et cela est dû plus particulièrement à l'éparpillement des abonnés à
travers l'immensité du territoire de la wilaya, caractérisé par un terrain
accidenté et des voies d'accès dignes d'un chemin de croix pour les 04 équipes
lancées aux trousses des abonnés récalcitrants. Cette catégorie d'abonnés
habitant les zones éparses désertent leurs habitations à la vue des agents de
la DDE, reconnaissables grâce aux couleurs de leurs véhicules de service. En
dépit de ces nombreuses difficultés, cette direction ne ménage aucun effort
pour lancer à leurs trousses ses 04 brigades chargées du recouvrement et il va
sans dire que cette dernière ne procède à la coupure de la fourniture en
électricité de ces mauvais payeurs, qu'après épuisement des délais
règlementaires fixés dans le cahier de charges, soit le non payement de la
troisième facture. Une tache ardue pour la DDE qui s'efforce également tant
bien que mal de récupérer ses créances auprès des administrations locales en
multipliant les appels du pied, surtout pour ne pas les mettre dans une
situation très embarrassante tel le cas de l'Algérienne des Eaux qui se
trouverait en cas de coupure d'électricité dans un joli pétrin face à sa
clientèle. Si cette dernière, comme les 22 collectivités locales et autres
administrations toutes confondues trouvent d'ailleurs leurs comptes dans cette
attitude de refus d'honorer leurs créances, cela ne veut pas dire pour autant
que cette situation va s'éterniser au détriment du fournisseur et il faudrait
bien qu'un jour que les comptes soient soldés.