Poursuivant leur lutte permanente contre la possession, la consommation et surtout la commercialisation des stupéfiants, kif traité et psychotropes, sans oublier la vente illicite des boissons alcoolisées, et grâce à l'aide très précieuse fournie par des citoyens, les éléments de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Berrouaghia, située à 27 km au sud-est de Médéa, et ceux de la brigade de gendarmerie nationale de la même daïra viennent de mettre fin, durant ces derniers jours, aux agissements néfastes de dix individus spécialisés dans la commercialisation de kif traité notamment. Ceci avec des circonstances aggravantes pour trois d'entre eux, dont deux frères, tous des repris de justice, à travers la possession de tenues officielles de service appartenant à la sûreté nationale, et d'armes blanches.

En effet, selon les communiqués de presse qui nous ont été remis par les cellules concernées de ces deux corps de sécurité, la première arrestation a eu lieu à la suite d'un appel anonyme d'un citoyen, parvenu à la brigade de gendarmerie nationale de Berrouaghia, faisant état de la présence de kif traité dans une maison située au centre-ville. Immédiatement sur les lieux, accompagnés de chiens renifleurs et munis d'une autorisation de perquisition délivrée par le procureur de la République près le tribunal de Berrouaghia, les éléments de la gendarmerie nationale procèdent à la fouille systématique de la maison et découvrent, dissimulée dans une armoire, une quantité de pas moins de 5,930 kg de kif traité, prêt à la vente ainsi qu'une quantité de boissons alcoolisées de différentes marques. Interpellé puis interrogé au siège de la briagde, le suspect principal, répondant aux initiales K.A. âgé de 51 ans et propriétaire d'un «quatre-saisons», donnera finalement les noms de ses quatre acolytes répondant aux initiales T.O. (24 ans), B.S. (26), L.H. (29) et C.M. (37 ans), qui seront à leur tour arrêtés. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Berrouaghia, les trois premiers individus ont fait l'objet d'un mandat de dépôt alors que les deux autres ont été placés sous contrôle judiciaire.

Pour ce qui est de la deuxième affaire, les éléments de la police judiciaire relevant de la sûreté de daïra de Berrouaghia reçurent, là aussi, un appel téléphonique anonyme d'un citoyen faisant état de la présence d'un jeune homme, au niveau du complexe sportif de la ville, en train de vendre du kif. Immédiatement sur les lieux, l'individu en question est interpellé et fouillé systématiquement au corps. Ce qui permit aux éléments de la police judiciaire de mettre la main sur 10 g de kif traité. Comme il donnera également le nom de son acolyte-associé, âgé de 30 ans, qui sera à son tour arrêté avec en sa possession une quantité de 76 g de kif traité prêt à la vente. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Berrouaghia, les deux individus ont fait l'objet d'un mandat de dépôt.

Quant à la troisième arrestation, celle des trois derniers individus, dans l'après-midi du lundi 11 juin, suite à des informations émanant d'un citoyen et faisant état d'une importante quantité de kif traité, destiné à la vente au domicile familial d'un individu dont l'affiliation et les signalements physiques leur ont été donnés, les éléments de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Berrouaghia se rendent immédiatement sur les lieux munis d'une autorisation de perquisition. Après une fouille systématique du domicile en question, une quantité de 2,445 kg de kif traité dissimulée dans un sac en tissu caché sous les vêtements dans une garde robe sera découverte. Une fouille systématique qui a également et surtout permis de découvrir des tenues officielles de service appartenant à la sûreté nationale, une bombe lacrymogène ainsi que des armes blanches. Interpellé puis arrêté, le principal suspect donnera les noms de ses deux acolytes : son propre frère et un ami. Ces trois individus, tous des repris de justice et âgés entre 26 et 32 ans, ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Berrouaghia qui a ordonné leur mise sous mandat de dépôt.