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De légères perturbations dans le marché des fruits et légumes ont été
constatées au lendemain de la fermeture des halles centrales et du début de
l'opération de leur démolition. En plus de la période de flottement de deux
jours, entre la fermeture des anciennes halles et le début de l'activité
aujourd'hui, au nouveau marché de gros d'El Kerma, certains détaillants ont
saisi cette aubaine pour augmenter les prix de certains légumes comme c'est le
cas de la pomme de terre qui est passé de 35 à 50 DA ou le poivron qui a vu son
prix atteindre jusqu'à 100 DA contre 75 DA, quelques jours auparavant.
Mercredi, les habitués du marché hebdomadaire ont été surpris par cette hausse
inexplicable et les détaillants ont tous été unanimes à déclarer que cela est
dû à la fermeture des halles centrales. Selon eux, le rythme
d'approvisionnement a été perturbé et l'offre a diminué et cela durera quelques
jours encore du fait qu'il s'agit d'une période d'adaptation aux nouvelles
données imposées par la délocalisation du marché de gros.
Toutefois, si officiellement les halles ont été définitivement fermées,
il n'en demeure pas moins que l'activité a continué, jeudi dernier, aux
alentours et cela confirme les appréhensions de l'association des mandataires
qui a toujours prôné le transfert de l'activité et non seulement des
mandataires domiciliés aux halles. Ils ont mis en avant leur inquiétude d'avoir
un autre marché bis, à Oran, et cela n'aura pas résolu le problème étant donné
que le quartier de cité Petit et ses alentours seraient toujours asphyxiés par
cette activité qui engendre des désagréments de toute nature. Jeudi, plusieurs
agents de la DCP avaient investi les ruelles adjacentes aux ex halles et selon
certaines sources, leur présence avait un rapport avec la poursuite de
l'activité étant donné que le marché d'El Kerma devait accueillir tous les
mandataires inscrits au registre du commerce.