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Selon le PDG de la Société de distribution de l'électricité et du gaz, qui couvre 16 wilayas de l'Est, sa société a introduit 3.816 dossiers auprès de la justice contre les mauvais payeurs de factures d'énergie, les clients fraudeurs et les auteurs d'agressions sur le réseau, pour non-règlement des dégâts occasionnés. M. Djouambi a déclaré, lors de sa conférence de presse qui a eu lieu hier à l'hôtel Cirta, que «la SDE rencontre de grosses difficultés dans le recouvrement de ses créances, dont le montant global s'élève à 8.374 millions de DA, et que dans pareil cas, elle ne peut que sévir. Ceci en sachant qu'elle ne fait qu'appliquer la loi en la matière». En effet, la législation, dira-t-il, stipule clairement qu'il faut surseoir à l'alimentation d'énergie en l'absence de règlement de facture. Et de poursuivre qu'«à part les services sensibles comme l'hôpital, toutes les administrations sont soumises, au même titre que le client ordinaire, à l'obligation de s'acquitter de leur consommation d'énergie, sous peine de coupure». «Bien sûr, pour ce qui concerne les administrations, les communes, etc., nous leur envoyons d'abord des mises en demeure avant de procéder à la coupure», et là, l'allusion directe au siège de l'APC de Constantine, qui a été plongée dans le noir le week-end dernier pour non-payement de facture, est bien présente mais sans la nommer. Il abordera ensuite l'épineux problème que beaucoup appréhendent, à savoir les mesures de délestage au cours de cet été. Est-ce qu'il y a des dispositions spéciales prises ou à prendre pour éviter d'y recourir ? Le conférencier indique que l'été se prépare à l'avance par des opérations d'investissements, d'une part, et, d'autre part, en relation avec le contrôle des équipements du réseau. Ainsi les investissements se montent à 14.956 millions de DA et consistent en la production, le transport, mais aussi dans la création de centres de distribution de l'énergie, dont 161 ont été mis en service en zones rurales et urbaines courant 2011. Alors que le contrôle des équipements mis en place tout le long du réseau, dont il y a lieu d'assurer une maintenance sans faille, à l'effet de garantir leur plein fonctionnement au moment des pics de consommation. Dans le registre des questions posées et concernant notamment ce qu'il en est de l'expérience de sous-traitance de l'opération de relevé des factures donnée à des privés, «Là, affirmera-t-il, il s'agit d'un échec, l'environnement ne s'y prêtait pas et ce sont nos agents qui s'y mettent de nouveau, et cela ne va pas sans rencontrer des difficultés». Pour ce qui a trait aux accidents enregistrés en 2011, il signalera 26 cas de décès par l'électricité et 25 autres par le gaz, tous types confondus d'accidents, par monoxyde de carbone, suite à des gaz non évacués à l'extérieur, etc. Le directeur des Mines de la wilaya a profité du débat pour indiquer que le secteur de l'énergie bute sur deux écueils importants. Le secteur a besoin de travaux de renforcement et de sécurité de l'alimentation d'énergie, mais rencontre beaucoup de difficultés qui retardent la réalisation de projets à cause d'un phénomène nouveau, s'il en est, l'opposition de citoyens à son exécution. De même qu'il soulignera le danger que représente la construction sous des lignes de haute tension, qui peut être mortel en cas de chute de câbles, et causer par effet de radiation des maladies graves tel le cancer. |
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