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MECHERIA : LES CHAUFFEURS DE TAXI PROTESTENT

par M. S. Laradji

Les taxieurs de Méchéria ne sont pas, à priori, bien lotis à en croire un écrit adressé au premier magistrat du pays, signé conjointement par leur syndicat et le coordinateur de wilaya, affiliés à l'U.G.T.A.

En effet, dans leur correspondance, dont des copies ont été adressées au wali de Naâma et à notre rédaction, les protestataires s'insurgent contre certaines mesures, peu justifiées, selon eux, qui leur sont imposées par la direction des transports de Naâma en les obligeant d'établir une convention, moyennant paiement, avec la société S.O.G.R.A.L qui gère les nouvelles gares routières de la wilaya.

Cette convocation, soulignent-ils, qui n'est que le fruit de l'imagination du premier responsable du secteur, ne figurant dans aucune réglementation du ministère des Transports, est considérée comme une pièce maîtresse dans les dossiers des taxieurs sans laquelle aucune autorisation d'exploitation (carte violette) ne leur sera délivrée pour pouvoir exercer.

Dans leur correspondance, les protestataires ont exprimé leur ras-le-bol d'une gestion confuse du secteur des transports de Naâma, en proie à des problèmes, écrivent-ils, qui pèsent lourd sur la rentabilité, rappelant que les taxieurs de la ville n'ont, à priori, aucun lieu direct avec la société S.O.G.R.A.L. Ils expliquent que leur activité se déroule loin des gares routières, ajoutant que, même quand il s'agit de déposer ou de ramasser des usagers des gares routières, l'opération se déroule à l'extérieur du périmètre de cet établissement. Las de cette situation, les plaignants sollicitent la sagesse de son excellence le président de la république ainsi que l'intervention de Mr. le wali de Naâma pour solutionner définitivement ce problème qui ne fait perdurer.