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Les conséquences
de la mise à l'arrêt du chantier de la corniche supérieure (le chemin de wilaya
n°44) commencent déjà à se faire sentir. Les premières chaleurs ont suffi pour
mettre à nu les tares du «Plan bleu» mis en œuvre par les autorités compétentes
pour gérer le trafic sur cette destination balnéaire.
Le week-end dernier, où plusieurs embouteillages ont été enregistrés sur la RN2, reliant Oran à Aïn El-Turck (route des tunnels) ainsi que sur la route montagneuse débouchant sur le lieu-dit «Coca», a apporté des signes révélateurs. Il a annoncé la couleur, pour ainsi dire. Ce ne sont pourtant que les prémices de la saison chaude. Le pire est à craindre avec le début des vacances, pratiquement dès la fin des examens du BEM qui sont en cours, et, quelque temps après, les grandes arrivées des émigrés. Quel est l'impact de l'interruption des travaux d'élargissement du CW44 sur le trafic automobile entre la ville d'Oran et son littoral ouest ? D'aucuns estiment que les assurances des instances compétentes, en premier lieu la direction des Travaux publics, quant à un dénouement définitif de la situation sur la corniche, dès la saison estivale 2012, auraient pu se traduire en réalité, pour peu que le projet de mise à niveau de la corniche supérieure, ait été mené à bout. A temps, s'entend. Cela aurait permis, en effet, de mettre en service, de façon intégrale, une liaison autoroutière à même de soulager sensiblement la route principale, arrivée à saturation. On ne voit pas, en tout cas, comment ça pourrait bloquer avec deux connexions routières, dont une autoroute conçue pour une circulation rapide et sûre, contournant le tissu urbain et aux accès spécialement aménagés et sans croisement à niveau. Au pire des cas, il y aurait quelques points d'encombrement ça et là - notamment lors des pics de flux comme c'est le cas en fin de semaine - plus ou moins facile à défaire. Cependant, l'inachèvement du projet d'élargissement du CW44 en 2 fois 2 voies, sur une distance de 5 km, entre l'intersection CW45/CW45 au lieu-dit Aïn Khedidja dans les hauteurs de Mers El-Kébir, et ce, à cause d'une décision d'arrêt des travaux notifiée par la DTP à l'entreprise de réalisation pour des motifs inexpliqués, a tout chamboulé. Alors que le chantier avançait à un rythme soutenu, avec même une petite avance par rapport à la date de livraison (avril 2012), l'entreprise de réalisation a dû tirer le frein à main, malgré elle. Résultat : le projet est en souffrance depuis 6 mois avec 2,5 km restant à réaliser. Le hic, c'est que les travaux d'élargissement de la chaussée, côté massif rocheux ont été arrêtés à hauteur d'un virage. Ce qui fait que les automibistes roulant dans le sens Oran-Aïn El-Turck sont dangereusement surpris, à ce niveau, par un rétrécissement soudain de la chaussée où les deux voies de l'autoroute se croisent pour devenir une seule voie à double sens. Plusieurs accidents ont été déplorés à ce point noir qui n'est pas, en sus, signalé par un panneau. C'est aussi un goulot d'étranglement où se produit un immense bouchon. Un autre point noir de la circulation est enregistré sur le tronçon entre l'échangeur d'Aïn El-Turck/Les Andalouses et le rond-point à l'entrée du village de Fellaoucène, relevant de la commune de Bousfer. Là aussi, les gendarmes auront fort à faire pour canaliser le flux d'estivants et l'orienter vers la corniche supérieure, où d'autres surprises désagréables et contraignantes l'attendent. |
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