L'obligation
faite par la FAF aux clubs de contraindre les joueurs de signer des contrats de
deux années au moins, a tendance à réguler le marché des transferts. Les
joueurs et présidents de club mercenaires qui tirent profit de la « libre
circulation des joueurs » verront désormais leurs ambitions voraces à la
baisse. Plusieurs joueurs, considérés comme faisant partie des meilleurs du
championnat d'Algérie, ont toujours opté pour des contrats d'une année ferme.
Cela leur permettait de renégocier leurs contrats à la fin de chaque saison
afin d'opter pour le plus offrant. Cette situation a créé une inflation
vertigineuse dans le marché des transferts, des joueurs ayant exigé des primes
de signature de plus de deux milliards de centimes et des salaires avoisinant
le demi-milliard. Cela s'est déjà passé à l'USM Alger, la saison dernière,
quand des joueurs avaient négocié des salaires de 450 millions de centimes. Des
présidents de club ont dénoncé cette inflation et ont demandé de plafonner les
salaires. Mais comme les salaires et primes sont fixés en fonction des moyens
de chaque club, la FAF est intervenue de manière indirecte en supprimant les
contrats d'une année pour les joueurs. La décision, salutaire du reste, a été
prise jeudi dernier lors de la réunion du bureau fédéral. Ainsi, des joueurs
ayant déjà négocié leurs contrats, devraient les renégocier avec leurs clubs
respectifs et revoir les primes et salaires fixés dans la mesure où la durée a
changé et passe d'une année à deux années au moins. Cette nouvelle disposition,
introduite par la FAF dans ses règlements et applicable à compter de la
nouvelle saison (2012-2013), permettra aussi de stabiliser les effectifs des
clubs. Il sera ainsi mis fin au vagabondage des joueurs.