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A l'occasion de la journée internationale de l'enfant, un séminaire sur
le thème «kafala et adoption», du point de vue de la Charia et du droit
positif, se déroulera la journée du jeudi 04 juin dans la grande salle de
conférences de l'université islamique Emir Abdelkader, apprend-on auprès de
l'Union nationale des bareaux d'Algérie avocats algériens (UNBA).
Selon l'animatrice de la rencontre, Kawther Krikou, qui est en même temps avocate et membre de l'UNBA, l'organisation de cette journée d'étude est le résultat d'une initiative prise par l'union en coordination avec l'université Emir Abdelkader. Parmi les participants, figureront plusieurs spécialistes en droit international, en droit algérien, dans la Charia, des spécialistes de la direction de l'action sociale de la wilaya de Constantine, des personnalités politiques ainsi que des associations de la société civile. Près de sept intervenants animeront la journée par des communications, dont les axes tourneront autour de la problématique de l'adoption. Est-ce que cette disposition est licite dans l'islam ? Est-ce qu'elle est plutôt interdite ? Dans ce cas, quelles en sont les dispositions alternatives ? Dans notre pays a-t-elle dit, nous avons la «kafala», qui est proposée comme alternative par le droit algérien, qui comporte des différences par rapport au droit européen par exemple. Bien sûr il y a des accords et conventions internationaux pour aplanir ou coordonner normalement les différences qui existent entre adoption et kafala. «Cependant en considération que c'est l'enfant qui en est la première victime, nous avons décidé de ce séminaire de sortir avec des recommandations et ce, à l'effet de les inclure dans le nouveau code de l'enfant en élaboration», a conclu notre interlocutrice. |
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