L'USM Annnaba vit une situation désolante en raison d'une crise
financière aigue qui n'a pas encore trouvé son épilogue. Pour résumer le tout,
depuis le début de saison, le club est livré à lui même et n'étaient ?ce
quelques bonnes volontés qui l'ont maintenu en vie, tel un malade sous
perfusion, la sonnette d'alarme est plus que jamais tirée aujourd'hui pour
éviter au club de sombrer un peu plus. «On veut que l'USMAn soit entre les mains
d'un groupe d'investisseurs nantis de moyens financiers conséquents et qui la
gèreront comme une vraie entreprise afin de la remettre à sa véritable place.
Il n'est pas question de revivre le même scénario qu'en 2006 où l'équipe a été
reléguée pour accéder l'année suivante (2007) sous la présidence de Aïssa
Menadi avant un retour à la case départ (2011) à cause de multiples problèmes.
Repartir sur des bases saines, c'est la meilleure façon de construire un
édifice solide et viable à l'exemple de l'ASO et l'ESS» estiment de nombreux
sportifs amoureux de leur équipe. Enfin, les dernières supputations de cette
fin de semaine avancent que l'industriel en agro-alimentaire Abdelhamid
Boudiaf, l'ancien président de Hamra, est prêt à devenir actionnaire majoritaire,
à condition de mettre au clair le bilan financier. Le mieux serait que le
passage de témoin se fasse sans tracas et que tous les bailleurs de fonds se
réunissent autour d'une table pour crever l'abcès.