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« La plupart des
routes sont dans un état lamentable et difficilement praticables, pour les
voitures comme pour les piétons. C'est une situation catastrophique,
l'entreprise qui a commencé le bitumage, il y a deux mois maintenant, a plié bagage
et laissé les choses en chantier. L'opération de décapage des rues et artères
de la cité a fait retourner la ville aux années soixante. C'est le règne de la
poussière et son corollaire pour les habitants, les maladies respiratoires et
autres allergies». Ce sont là des propos exprimés jeudi à la radio régionale
dans son émission «Inchighalet», par des auditeurs des cités d'El-Gammas et de
Daksi, notamment. En effet, la situation du cadre de vie en général et surtout
les réfections des artères, rues et ruelles de la ville et de leur goudronnage,
réclamées par les habitants de nombre de quartiers de la ville, a été débattue
sur les ondes de ladite radio.
Selon le vice-président de l'APC de Constantine chargé des réalisations, Youcef Bouras, seul officiel ayant répondu à l'invitation de la radio, «c'est tout le réseau de voirie de la ville qui sera à terme réhabilité et bitumé». Ainsi, dira-t-il, si les opérations d'amélioration urbaine sont menées de concert avec la DUC, à qui revient l'aménagement intérieur des cités, tout ce qui relève de la voirie et du goudronnage des artères et routes est du ressort de l'APC. Et de poursuivre «qu'un programme spécial et urgent concernant le bitumage de pas moins de 130 km, des rues et ruelles de pratiquement de toute la ville, a été décidé avec un délai d'exécution fixé au 31 décembre 2012». M. Bouras rappellera que le coup d'envoi de ce programme a été donné au mois de mars dernier et que pour certaines artères, l'opération de goudronnage est déjà achevée. Et de signaler, dans ce cadre, que son APC a passé deux marchés totalisant 25 kilomètres, avec deux entreprises privées, concernant Sidi Mabrouk, la rue Ben M'hidi et le boulevard Boussouf (achevés), la rue Didouche Mourad, Boudraa Salah, El-Gammas et le boulevard de l'Est (en cours), alors que les travaux afférents à El-Kantara démarreront la semaine prochaine. Ces travaux ont nécessité un financement de 27 milliards de centimes. Il fera part, par ailleurs, d'une convention signée avec l'entreprise de wilaya des travaux publics, concernant le goudronnage au niveau de 35 autres quartiers pour une longueur de 85 km, faisant ainsi passer le linéaire total qui sera touché par le bitumage à 110 km. Et d'indiquer encore que 20 autres km de route ont été récemment ajoutés et concernent les restes à réaliser dans les cités Boussouf, de Ziadia, de Sakiet Sidi Youcef et Sissaoui. Enfin, les auditeurs tout en enregistrant avec satisfaction cet ambitieux programme, n'en persistent pas moins à souligner les gênes qu'il entraîne sur le terrain, demandant plus de contrôle et de suivi de la part des services concernés. Cependant que certains reviennent encore sur le sujet pour dénoncer, disent-ils, les rues décapées depuis l'hiver dernier et laissées en l'état sans pose de bitume. M. Bouras dira à ce propos que selon les indications des techniciens des travaux publics, le goudron ne prend pas facilement en hiver, à cause du froid, et conseillent d'attendre le printemps. Et d'ajouter qu'en outre le sol de certaines rues exige en plus de la simple opération de fraisage et de goudronnage, l'ajout d'autres produits tel le tout-venant, etc., invitant les citoyens à un peu plus de compréhension et de patience. «Ce n'est qu'un mauvais moment à passer, notera-t-il, ces travaux sont dans l'intérêt de la ville et participent à l'amélioration du cadre de vie des citoyens eux-mêmes», a-t-il conclu. |
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