L'amphithéâtre du
centre de préparation des équipes nationales a abrité, jeudi, la deuxième
journée d'études sur le suicide. Pour rappel, la première a eu lieu le 16 avril
passé. Elles ont été organisées par l'établissement public hospitalier de
Chorfa. La deuxième journée a regroupé des médecins généralistes, des
psychiatres, des psychologues du secteur étatique et privé venus des quatre
coins de la wilaya, le doyen de la faculté des sciences humaines et
sociologiques de l'université Hassiba Benbouali, un représentant de la
direction de la santé et de la population, un autre de la gendarmerie
nationale, quatorze étudiants du département de psychologie et d'autres
invités.
L'objectif visé
est une meilleure sensibilisation de l'ensemble des concernés par ce phénomène
qui prend de l'ampleur et la gravité des situations qui en découlent. La
communication du psychiatre Fettah ayant pour thème «dépression et suicide» a
été suivie d'un long débat entre les participants. Plusieurs points ont été
abordés, tels que le suicide imprévisible, la fréquence des conduites suicidaires.
Pour ce dernier point, il a été affirmé qu'il est l'expression d'un échec dans
la recherche d'un nouveau statut et que face à une impasse le passage à l'autre
reste le recours privilégié. Plusieurs propositions ont été émises et
débattues. Ameur Nadia exerçant comme psychologue à l'hôpital de Chorfa et qui
a été l'initiatrice de ces deux journées de sensibilisation a remercié le
président de l'ASO Chlef et deux autres députés qui ont assuré le sponsoring de
cette journée scientifique.