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La première phase
du programme national des énergies renouvelables (2011/2013) qui sera consacrée
à la réalisation des projets-pilotes pour tester les différentes technologies
disponibles avance bien, assure Mme Djamila Mohammedi, directrice Stratégie à
la holding Sonelgaz. Elle en veut pour preuve l'entrée en production de l'usine
de production des panneaux photovoltaïques dès 2013, avec une capacité initiale
de 15 MW/an.
Le programme d'énergies renouvelables qui vise à produire à l'horizon 2030 près de 40% d'électricité à partir de ces énergies alternatives est en bonne voie, a déclaré dimanche Mme Djamila Mohammedi, directrice Stratégie à la holding Sonelgaz. S'exprimant en marge d'une conférence sur le programme algérien des énergies renouvelables, organisée à l'occasion du Salon de l'électrotechnique, de l'automation industrielle et de l'énergie à la Safex, Mme Mohammedi a estimé que le programme est tout à fait réalisable au regard de la cadence de sa mise en œuvre. «La première phase 2011/2013, consacrée aux études, est en bonne voie», a-t-elle dit, expliquant que cette phase comprend principalement trois projets «en cours de réalisation». Il s'agit du projet de production de 10 mégawatts, issus de l'éolien, à Adrar, qui sera achevé en 2013 ; le projet de la centrale solaire photovoltaïque de Ghardaïa, qui expérimente quatre technologies pour identifier la plus adaptée pour l'environnement désertique ; et la centrale solaire CSP (Centrating Solar Power) à Hassi R'mel. «On attend le retour d'expérience avant d'aller vers le déploiement massif du programme», a-t-elle précisé, soulignant que l'Algérie mise beaucoup sur le procédé de CSP pour ses dispositions au stockage. D'ailleurs 7.000 mégawatts sur les 22.000 issus des énergies alternatives seront produits selon ce procédé, a-t-elle indiqué. PRODUCTION DE CELLULES PHOTOVOLTAÏQUES A PARTIR DE 2013 Le programme national des énergies renouvelable consiste à installer une puissance d'origine renouvelable de près de 22.000 MW entre 2011 et 2030, dont 12.000 MW seront dédiés à couvrir la demande nationale de l'électricité et 10.000 MW à l'exportation. «Ce sont des objectifs très ambitieux, et nous sommes capables de les atteindre», a déclaré la responsable de Sonelgaz. Mme Djamila Mohammedi a en outre annoncé qu'à partir de 2013, Rouïba Eclairage, l'usine de production des modules photovoltaïques, commencera à produire avec une capacité de 15 mégawatts et 140 mégawatts en 2014/2015. Sur cette période, il est prévu d'atteindre un taux d'intégration de l'industrie algérienne de 60%. «Nous recherchons des partenariats pour mettre en œuvre la partie industrielle du programme, à savoir la fabrication des équipements de base», a-t-elle précisé, rappelant le cadre législatif régissant l'investissement étranger. Elle a également rappelé que la production de l'électricité est ouverte au privé. Pour ce qui est du volet exportation du programme des énergies renouvelables qui prévoit 10.000 mégawatts à l'horizon 2030, la responsable de Sonelgaz a souligné que l'exportation de l'électricité doit satisfaire certaines conditions, notamment trouver les marchés et les financements. Donc, c'est aux futurs partenaires qu'échoit la mission de garantir la pérennité du marché d'exportation, a-t-elle dit. |
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