Des représentants
des 26 familles sinistrées de l'impasse Bastandji, située dans la rue Kitouni,
ex-avenue Bienfait à Constantine, ont tenu hier, un sit-in devant le cabinet du
wali pour, ont-ils dit «protester contre les promesses non tenues des autorités
quant à leur relogement et ce, après les avoir priés d'évacuer leurs maisons
menaçant ruine». La dizaine de personnes demandant leur relogement ont été
quelque peu «gênées», par un autre rassemblement plus massif des agents de la
garde communale qui a eu lieu devant le cabinet du wali. Selon l'un des pères
de familles contestataires, «nos maisons de l'impasse Bastandji, sont très
anciennes et qui plus sont situées dans une zone de glissements de terrains et
des pans entiers de maisons s'effondraient de temps à autre. Aussi le 26
octobre 2011, nous avons été évacués par les autorités qui pratiquement nous
suppliaient de quitter les lieux en mettant en avant le risque que nous
encourions car nos maisons ont été classées, par les services techniques du
CTC, comme menaçant ruine et pouvant s'écrouler à tout moment». Et de
poursuivre que «les autorités nous ont certifiés que nous serons pris en charge
et relogés dans des appartements neufs, décents et solides, dans les cités en
réalisation à la nouvelle ville de Ali Mendjeli. De même que nous ferons partie
des prochaines vagues de relogement. Seulement, cela fait maintenant 8 mois que
nous attendons et ne voyons rien venir à l'horizon». Toujours, selon notre
vis-à-vis, les 26 familles sont au bout du rouleau et souffrent énormément de
cette situation. «Et lorsque jeudi dernier, nous avons entendu le wali déclarer
à la radio, ajoutent-ils, que la prochaine vague de relogements concernera les
habitants de Fedj Errih, nous avons décidé de ce sit-in de protestation pour
rappeler aux autorités de la wilaya notre cas. Et également de leur dire que
les familles se sont retrouvées éparpillées et disloquées».
Ainsi, déplorera
un des concernés «j'ai ma femme et les enfants en bas-âge hébergés chez ses
parents à elle, moi et les enfants plus âgés le sommes chez les miens». Et
d'ajouter que c'est surtout la scolarité des enfants qui en pâtit énormément
puisque la majorité des familles est hébergée loin du quartier d'origine. Sauf,
cinq d'entre elles, est-il encore affirmé, qui ont dressé des tentes sur place
et qui y vivent. En fin de matinée et selon les protestataires, un des
représentants du wali leur a conseillé de revenir après les élections, leur
expliquant que le wali est très occupé actuellement.