La direction de la santé et de la population de la wilaya de Constantine,
lancera dans une semaine, des travaux de réhabilitation et de mise à niveau de
plusieurs services de l'hôpital de 240 lits de Didouche Mourad. Selon M.
Assassi, le premier responsable du secteur au niveau de la wilaya, le montant
global des marchés attribués dépasse les 12 milliards de centimes, dont près de
huit milliards seront consacrés à la réfection de cinq services médicaux.
Ainsi la réhabilitation et la mise à niveau du service de pédiatrie et du
bloc opératoire, nécessitera une enveloppe financière de plus de quatre
milliards de centimes. Tandis que les travaux de réfection des services de
consultation externe, des urgences médicales et du plateau technique, coûteront
la bagatelle de quatre milliards de centimes. Pour ce qui est des aménagements
à effectuer, il s'agira de travaux d'étanchéité des terrasses du bloc des
hospitalisations et de celui de l'annexe des urgences, pour un montant de près
d'un milliard 500 millions de centimes, alors que les travaux d'aménagement
extérieur plus la construction d'un mur de clôture, nécessiteront près de trois
milliards de centimes. Il est souligné que le démarrage de ces travaux de
réhabilitation au niveau de cet établissement était très attendu, en ce sens
que l'hôpital qui était militaire à l'origine, a été cédé récemment au secteur
de la santé et de la population et ce, à l'effet d'en renforcer les structures
et faire baisser la pression qui existe sur le CHU de la ville de Constantine,
qui reçoit des patients d'un peu partout, y compris Didouche Mourad et sa
région. Et c'est pratiquement depuis cette décision de remettre l'établissement
hospitalier de Didouche Mourad aux «civils», que les responsables du secteur,
les professionnels de la santé ainsi que les citoyens qui attendent sa
réception avec impatience. Attente qui s'explique largement, dira notre
interlocuteur, par l'apport qu'il constituera et le renforcement du secteur de
la santé qu'il représentera avec la perspective d'une baisse de pression que
connaît notamment le centre hospitalo-universitaire (CHU) de la ville.