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Gestion des oeuvres sociales : Sit-in à la maternité de Sidi Mabrouk       

par A. M.

Le bras de fer engagé entre l'UGTA et le SNAPAP, au niveau de la maternité de Sidi-Mabrouk et qui s'est traduit, ces dernières semaines, par des sit-in et des réclamations de part et d'autre, a connu, hier, un nouvel épisode avec l'organisation d'un sit-in à l'intérieur de l'établissement regroupant plusieurs dizaines de travailleurs affiliés au Snapap. En effet, selon les organisateurs, plus de 200 cadres syndicaux et travailleurs venant de toute la wilaya ont observé, de 10 à 12 heures, un sit-in au sein de cette maternité en avançant six revendications et demandant à la direction de cesser toute collaboration avec la section syndicale UGTA qui, selon leurs dires, n'est plus représentative du collectif des travailleurs de l'établissement. Les manifestants ont demandé aussi à la direction de la maternité de prendre les mesures adéquates pour geler les comptes des œuvres sociales gérées par leur rival syndical. Sur ce point, ils ont fixé à la direction un délai de 10 jours pour obliger les membres de la cellule de gestion des oeuvres sociales de présenter les comptes et les bilans financiers de leurs exercices consécutifs durant les dix dernières années. Ils ont exigé aussi que ces gestionnaires soient réaffectés dans leur poste administratif d'origine. C'est la même exigence qui a été formulée concernant les membres de la section syndicale UGTA et deux secrétaires exerçant au niveau de cet organe syndical. A la fin du sit-in, les syndicalistes et les travailleurs du Snapap ont consigné leurs points de revendication dans un mémorandum qu'ils ont fait cosigner par la direction de la maternité. Contacté, hier, le secrétaire général du bureau de wilaya du Snapap, M. Djebassi Mourad, a confirmé ces informations en ajoutant «que son syndicat tient à ce que les revendications des travailleurs de la maternité soient prises en considération et appliquées par la direction. Le cas échéant, a indiqué notre interlocuteur, on peut craindre le risque d'escalade dans la revendication qui pourrait déboucher sur le préjudiciable à l'établissement». Dans le même cadre, nous avons tenté, à plusieurs reprises, de prendre contact avec le directeur de la maternité, M. Braimia, mais celui-ci était injoignable.