|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le pire a été évité, avant-hier, après
l'effondrement du plancher d'une pièce dans un appartement situé au 1er étage
d'un immeuble vétuste, situé au 3 rue Mektit Ali, dans le quartier de Boulanger.
Il était 20h, lorsque le plancher s'est écroulé pour s'entasser sur
l'appartement du rez-de-chaussée. Une personne a été blessée et transférée aux
services des urgences médicales.
Encore sous le choc, les familles sinistrées n'arrivent toujours pas à réaliser ce qui venait de se passer. «Tout s'est déroulé en une fraction de seconde», explique une mère de famille dont le lit de l'époux amputé du pied gauche se trouvait juste au-dessous de ce trou béant. Cet incident qui n'est pas le premier du genre, a fait réagir les huit familles occupant cette bâtisse vétuste de 2 étages. Quelques jours auparavant, soit le 5 avril dernier, c'est un autre effondrement partiel qui est survenu dans la cuisine du même appartement. Dans l'habitation du rez-de-chaussée, les dégâts sont également importants puisque c'est tout le plafond qui s'est écroulé. A l'intérieur de l'immeuble, les murs qui donnent sur le passage emprunté par les familles se sont effrités à leur tour après les fortes pluies qu'a connues dernièrement Oran. Cet état de fait risque d'engendrer de sérieux dégâts au cas où ils s'écroulent sur la cour du rez-de-chaussée, le seul espace où jouent les enfants, nous signale-t-on. Même pour accéder aux appartements d'une pièce-cuisine de ce rez-de-chaussée, les occupants sont contraints d'emprunter cette cour. Tout en interpellant pour la énième fois les instances locales et à leur tête le wali d'Oran, les sinistrés déplorent la situation dans laquelle ils se trouvent et le danger qui les guette, face à la vétusté de la bâtisse. Il ne se passe pas un jour sans qu'un mur ou un toit ne s'écroule, ajoutent-ils. Certaines familles ont dû évacuer les pièces touchées pour se regrouper dans une seule chambre par crainte d'être ensevelies sous les décombres. Exhibant des rapports de la Protection civile pour confirmer l'état de péril de leurs bâtisses, les concernés rappellent qu'une commission a été déjà dépêchée sur les lieux, quelques mois auparavant. Ils demandent une prise en charge réelle et efficace de leur cas qui ne peut perdurer, compte tenu du danger qu'ils encourent au quotidien. |
|