Les assurés
sociaux de la caisse nationale des assurés sociaux (CNAS) de la région de
Zemmouri sont dans tous leurs états, et pour cause, le centre payeur de
Zemmouri, qui a été fermé puis transféré à Cap-Djinet, suite aux émeutes qui
ont suivi la mort tragique de l'un des enfants de la ville de Zemmouri ; tué
accidentellement par des policiers, se trouve toujours fermé, à ce jour. Les
locaux de la dite institution étaient construits en préfabriqué; ont été
saccagés par les émeutiers, les flammes ont tout ravagé. Après quoi,le centre
est devenu irrécupérable. Après plus de deux années d'attente, les adhérents à
la caisse des assurés ne savent plus à quel saint se vouer. Aucune annonce
officielle qui puisse rassurer les citoyens de cette localité; quant à une date
de réouverture du centre payeur, n'a été faite à ces derniers. Pour pouvoir se
faire rembourser leurs frais médicaux, retirer un document, ou procéder à une
déclaration quelconque, les infortunés assurés sont obligés malgré eux de se
déplacer sur une distance de douze km pour rejoindre le centre de Cap-Djinet.
Le problème, c'est concernant les personnes malades âgées et les vieilles
femmes, qui sont en difficulté lors de leur déplacement en bus. Les citoyens de
Zemmouri que nous avons rencontré sont en colère, car la requête qu'ils ont
adressée aux différents responsables de l'administration locale, (wilaya,
Daïra, APW et APC), est restée lettre morte. Dans cette dernière, ils
revendiquent la réouverture dans les meilleurs délais du centre payeur pour
mette fin aux souffrances. Ceci étant, des informations circulent ces derniers
temps faisant état, d'une procédure que l'APC aurait prise afin d'attribuer une
assiette de terrain pour la construction d'un centre payeur. Lequel terrain se
situe à proximité de la sûreté urbaine du chef-lieu communal.
Par contre aucune
source crédible de la part des responsables de l'APC de Zemmouri, n'est venue
confirmer ou infirmer cette nouvelle. En attendant, les assurés de la CNAS de
Zemmouri, doivent prendre leur mal en patience.