Graves accusations des dirigeants du SCMO à l'encontre de quatre de leurs
joueurs soupçonnés d'avoir levé le pied lors du dernier match contre la JSMT ce
vendredi à Oran . « Nous avons été trahis et ce que nous avons constaté sur le
terrain confirme nos jugements. Cette affaire concerne quatre joueurs dont deux
recrutés durant le mercato d'hiver et ce dans l'optique de relancer leurs
carrières. C'est grave », diront les responsables du SCMO à leur tête Attou
Djillali, président du club, et Belahcene Hadj, plus connu sous le surnom de
Kada, manager général. Ces derniers reprochent aux joueurs incriminés d'avoir
commis des erreurs techniques inhabituelles en défense. Ces comportements
indignes se sont répercutés négativement sur le rendement de l'équipe et sur la
concentration des autres joueurs. « Dans le but de préserver l'éthique sportive
et les traditions du club, nous les avons motivé par une prime de dix millions
de centimes en cas de victoire, mais ils nous ont poignardé dans le dos et
terni l'image du Sporting de Médioni. Nous avons tenu à réagir à ces
comportements anti sportifs pour dégager notre responsabilité envers toutes les
structures qui gèrent le football national, les supporters du SCMO et les
autorités. Ces quatre joueurs ont sali leurs noms pour des miettes et ont déçu
tous les présents qui ont assisté au match. C'est extrêmement grave pour des
joueurs qui auront un cas de conscience durant toute leur carrière»,
affirmeront nos deux interlocuteurs. Ces deux dirigeants n'ont pas omis d'émettre
des réserves quant à la réglementation imposée aux clubs amateurs avec
l'absence inexpliquée de contrat de joueurs qui, tout en sachant qu'ils sont
libres en fin de saison, se permettent des comportements les plus douteux.