Les représentants
des travailleurs de l'enseignement supérieur de huit wilayas de l'Est du pays
se rencontreront le 25 avril courant pour faire le point sur leur mouvement et
les suites à lui donner. Et selon des sources syndicales, d'autres actions ne sont
pas à écarter.
Pour rappel, les travailleurs de
l'enseignement supérieur qui ont repris le travail et ce, après avoir paralysé
pendant la journée de mercredi dernier une douzaine de structures, parmi
lesquelles des résidences universitaires, les universités des frères Mentouri
et celle de sciences islamiques Emir Abdelkader, ainsi que trois restaurants
universitaires. Ce mouvement de protestation a été déclenché suite au refus de
la tutelle de satisfaire la plate forme de revendications qui lui a été présentée,
et portant sur l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des
travailleurs. La dite plate forme comporte huit points, dont notamment la
révision du statut des corps communs, les révisions des salaires et les primes,
ainsi que les promotions et le recrutement. Le débrayage des travailleurs n'a
pas été soutenu par la tutelle syndicale, à savoir l'union territoriale Ouest,
qui n'a pas approuvé cette grève. En effet, l'un des plus importants points
réclamés par les grévistes concernait la révision du statut particulier des
corps communs et selon le syndicat, cela touche une loi qui est appliquée à
toute l'administration. Son changement ne se fait pas comme cela, affirme le
responsable syndical. Quoi qu'il en soit et selon toujours le secrétaire
général de la section syndicale de la résidence universitaire Mentouri, «ce
n'est qu'une partie remise et cette reprise du travail a toutes les chances
d'être suivie après par une relance du mouvement de protestation. Car et en
dépit de tout, la tutelle ministérielle demeure sourde à nos revendications.