Entre une équipe du CSC qui caressait le rêve d'atteindre sa première
finale de son histoire après trois tentatives infructueuses par le passé et une
équipe du CRB, un des spécialistes de l'épreuve populaire, le dernier mot est
revenu à l'équipe locale qui a tiré profit de son expérience et de l'avantage
du terrain pour faire respecter la hiérarchie non sans difficultés face à son
adversaire du jour qui n'aura pas démérité en jouant ses chances à fond tout en
tenant tête à son vis-à-vis, avant de se faire surprendre en début de seconde
période sur un coup franc direct de Rebih treize minutes après la reprise.
Donc, le CRB sera présent le 1er mai pour animer la finale de cette édition
2012, la neuvième de son histoire, à la grande joie de ses supporters qui ont
fait preuve d'une grande sportivité tout comme leurs homologues de Constantine,
même si ces derniers étaient moins nombreux que les Belouizdadis. Dans ce
contexte, il faut souligner que malgré l'enjeu, le fair-play était omniprésent
sur la pelouse du stade du 20 Août 55 qui s'est avéré trop exigu pour une telle
affiche qui a fait couler beaucoup d'encre concernant sa domiciliation,
laquelle a soulevé une polémique stérile d'autant que la LFP était
intransigeante quant à l'application de la réglementation.
Pour en revenir à cette demi-finale, disons que l'enjeu a fini par
l'emporter sur le jeu notamment en première période où les débats étaient
équilibrés, même si d'un côté comme de l'autre Bahloul et notamment Rebih
avaient le but au bout du pied. En seconde période, les joueurs belouizdadis
certainement secoués par Djamel Menad appuyèrent sur l'accélérateur en se
montrant plus entreprenants et finiront par marquer à la 58'. Par la suite, et
contre toute attente, le match prit une autre tournure, avec une équipe du CSC
portée résolument vers l'offensive et qui faillit d'ailleurs remettre les
pendules à l'heure, deux minutes après, n'était-ce le poteau droit qui suppléa
Ousserir sur une tête de Lemaici après un corner de Hadjadj. Malgré leur
détermination, les Constantinois n'arrivèrent pas à leur fin. En somme, le CRB
n'a pas volé sa qualification. Dans le camp opposé, beaucoup de regrets
d'autant que l'équipe avait les moyens de renverser la vapeur si les trois
atouts offensifs Efousa, Dahmani et Ferhat étaient incorporés un peu plus tôt
au vu de ce qu'ils ont montré sur le terrain.