Avec la présence dans le carré final de trois formations de la Liga, tous
les spécialistes pronostiquent une finale cent pour cent espagnole, mais pour
cela, l'Atletic Bilbao est tenu de mettre à la raison le Sporting de Lisbonne,
ce qui n'est pas une mince affaire, même si la formation basque a défrayé la
chronique jusque-là en éliminant, coup sur coup, deux grosses pointures
européennes, Manchester United et Schalke 04, avec l'art et la manière. Toutefois, les coéquipiers de Llorente doivent sortir le grand jeu
face au représentant portugais, même si la formation couvée par Sa Pinto est
barrée en championnat par le duo Porto-Benfica. Avec une équipe complète dans
toutes ses lignes et un dernier rempart Rui Patricio qui est dans le
collimateur de plusieurs clubs huppés dont le Real Madrid, les protégés de
Marcelo Bielsa n'auront pas la partie facile, d'autant que leurs adversaires
ont déjà épinglé à leur tableau de chasse un certain Manchester City, qui n'est
plus à présenter. Les Basques sont donc avertis, notamment leur défense qui
doit faire face aux rushs incessants des Lisboètes, alors que dans le camp
espagnol, on compte pour faire la différence grâce à un collectif bien huilé
avec, à la baguette, le jeune Munian et les deux fers de lance Llorente et De
Marcos. Dans l'autre demi-finale, dont la première manche prévue à Madrid au
stade Vicente Calderon, l'Atletico sera à l'épreuve du FC Valence dans un choc
ouvert à tous les pronostics entre deux équipes, qui se connaissent
parfaitement et qui n'ont que cette compétition pour sauver leur saison.
L'Atletico Madrid, qui s'est transcendé, a retrouvé la joie de jouer sous la
coupe de l'ex-joueur du club l'argentin Diego Simeone, ne compte pas s'arrêter
en si bon chemin d'autant qu'il peut compter sur un Falcao qui fait parler la
poudre. Dans le camp opposé, l'entraîneur Emery, de plus en plus contesté en
raison d'un parcours en dents de scie en championnat, joue carrément sa tête.
Toutefois Soldado, Sofiane Feghouli , Alba et Jonas portent tous les espoirs
des Valencians même si, derrière, ce n'est pas l'assurance totale, comme en
témoigne sa déroute en terre barcelonaise.