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A peine entamée, la campagne électorale des
législatives 2012 annonce déjà la couleur tout comme les précédentes par un
affichage sauvage où aucun mur muet, enceinte de chantier et autre espace libre
ne sont épargnés par les colleurs d'affiches à la solde des détenteurs de la
«chkara».
Pour certains c'est le portrait du président du parti et pour d'autres c'est la photo du tête de liste bien habillé et présentant un look de circonstance. Durant ces premiers jours de la campagne, les travailleurs de la commune du chef lieu s'affairaient à remédier à une bourde commise par l'administration qui avait omis de disposer les panneaux d'affichage en ligne. Sous la pression de la commission de surveillance des élections, qui menace à chaque fois de se retirer en guise de protestation, l'administration est intervenue pour colmater les brèches en mettant les moyens nécessaires. Quel comportement aura cette commission face à l'affichage sauvage qui a été déjà entamé du coté de la route d'Oran et de l'échangeur de Sidi Djilali? Nous en sômmes qu'au démarrage de la campagne électorale qui devra durer 21 jours et l'électeur est déjà agressé par ces affiches placardées à tort et à travers où les champs de vision les plus fréquentés sont convoités. A ce rythme , l'électeur blasé assistera sans l'ombre d'un doute à une démonstration de force non sur les programmes et les projets de société mais sur un affichage sauvage qui viendra déranger un environnement déjà vulnérable. |
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