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Ibn Sina: La délocalisation du dépôt de Naftal pas avant 2014

par Djamel B.

Initialement prévue avant la fin de ce premier semestre, la délocalisation du dépôt de Naftal de carburants, lubrifiants, pneumatiques et autres produits inflammables de Haï Ibn Sina (ex-Victor Hugo), aura lieu finalement en 2014. Selon le président de l'association «Chougrani», M. Boualem C., cette décision a été prise par le wali d'Oran à l'issue d'une séance de travail avec les responsables de Naftal. Selon notre interlocuteur, un terrain avait été affecté, il y a plus de six mois, à Naftal au niveau de la commune de Béthioua par le wali d'Oran pour entamer la délocalisation dans les plus brefs délais, mais après expertise du sol par les spécialistes, l'assiette a été refusée. Le président de l'association indique qu'un terrain appartenant à Naftal, situé aux environs d'Arzew, a été retenu pour la future délocalisation et un bureau d'études italien a été désigné pour procéder à l'entame d'une étude d'aménagement du site. «Même si 2014 est encore loin, nous espérons au moins que la date retenue pour la délocalisation soit respectée», souligne M. Boualem. Ce dernier rappelle que la décision de la délocalisation a été prise par le président Boumediene en 1974 et finalement elle n'aura lieu que 40 ans plus tard. «Ce terrain devait servir à la réalisation du plus grand complexe sportif de la région, malheureusement 40 ans après, ce projet n'a jamais vu le jour au grand malheur des habitants de ce quartier populaire», poursuit le même responsable. Lors de sa dernière visite au niveau du quartier, le wali d'Oran avait constaté de visu le danger que représente ce dépôt sur la vie des dizaines de familles habitant dans les environs immédiats du site. Outre le transfert du dépôt de Naftal, les habitants avaient appelé le wali pour le déplacement des stocks de produits chimiques nocifs périmés depuis 1988 stockés au niveau des entrepôts de l'ex-Asmidal en plein quartier. A maintes reprises, les habitants du quartier, soutenus par les représentants du mouvement associatif, ont lancé des appels à l'ex-wali pour inciter les responsables concernés à accélérer le processus d'enlèvement de ces produits. «Certes, il y a eu quelques travaux d'aménagement au niveau des entrepôts, mais pour ce qui est du transfert, jusqu'à présent, aucune solution n'a été trouvée», assure M. Boualem.