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Les syndicats du secteur de la santé viennent de déposer un préavis de
grève nationale «cyclique» des corps communs à compter du 8 avril 2012. C'est
ce qu'indique une correspondance qui a été adressée le 3 avril dernier au
secrétaire général de l'UGTA, dont nous détenons une copie, et portant les
cachets et signatures de 14 sections syndicales d'établissements de santé
publique établis dans les régions du Centre, de l'Ouest et de l'Est du pays.
En effet, la correspondance des syndicalistes de la santé porte les griffes des syndicats implantés dans des structures de santé publique dans les trois régions du pays, à l'instar de l'hôpital pédiatrique de Canastel à Oran, de ceux de Mustapha, Bab El-Oued et El-Biar à Alger, entre autres, du CHU Nedir Mohamed de Tizi Ouzou, l'EPH Ali Mendjeli de Constantine et l'établissement hospitalier des 7 frères Meghlaoui de Mila, pour ne citer que les plus connus. Les signataires du préavis de grève qui se sont réunis dans la journée du 3 avril au niveau du siège de la fédération de la santé, affirment dans leur correspondance « qu'après plusieurs réunions avec le secrétaire général de la fédération des travailleurs de la santé et après avoir déploré l'absence de réaction de la part du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière suite au dépôt d'une plateforme de revendications le 15 mars 2012, ont décidé à l'unanimité d'un préavis de grève nationale ». Ils ont tenu à préciser que « cette grève sera reconduite jusqu'à satisfaction effective des revendications des travailleurs ». Rappelons que la plateforme de revendications, telle qu'elle est décrite dans un second document accompagnant la lettre du 13 avril adressée au SG de l'UGTA, découle de la réunion de la commission nationale de suivi des revendications des corps communs de la santé tenue les 14 et 15 mars dernier à la centrale syndicale. Elle comporte cinq points à savoir la révision de la grille des primes et indemnités, la réinsertion des corps communs et des professionnels de la santé, la réinsertion des retraités, la révision du statut des corps communs et professionnels de la santé et enfin une demande relative à l'urgence de la parution des textes réglementaires fondateurs des structures de santé dans la nouvelle carte sanitaire du pays. |
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