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Plus de 300 demandeurs d'emploi, venus des différentes localités de la
daïra de Béthioua ont, une nouvelle fois, protesté, ce jeudi, contre ce qu'ils
appellent «leur exclusion» des opérations de recrutement opérées à la zone
industrielle de Béthioua. Cette fois-ci encore, les protestataires ont bloqué
le poste d'accès «P3» de la zone et ce, dès 6 h. Tout en soulignant le
caractère «résolument pacifique» de leur mouvement et en brandissant des
banderoles dans lesquelles ils revendiquent le droit «indéniable» des jeunes
chômeurs de la daïra à être «prioritaires» dans le recrutement, vu qu'ils
présentent des profils très divers allant du simple manœuvre à l'ingénieur. Ils
dénoncent en outre des «recrutements hors wilaya» qui s'effectuent à la zone
industrielle d'Arzew, et ce, «au détriment des chômeurs de la région.» Les
recrutements, accusent-ils, «ne se font ni sur la base des qualifications, ni
sur celles des diplômes».
Des pratiques, ajoutent-ils, qui «ne sont un secret pour personne». «Aussi, ajoutent-ils, nous avons demandé au wali et au chef de daïra de Béthioua, pour qu'il y ait une enquête afin vérifier ces accusations, notamment si les nouvelles recrues disposent de certificats de résidence comme prétendu et si oui ou non, elles sont passées, comme l'exige la loi, par les services de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM)». Les jeunes chômeurs de Béthioua n'en sont pas à leur premier mouvement du genre pour exiger l'application du principe de «la priorité des demandeurs de la région», en matière de recrutement à la zone industrielle. Ils promettent de poursuivre leur mouvement jusqu'à leur rétablissement dans leur droit. Avant de se disperser aux environs de 17h, les protestataires se sont donnés rendez-vous pour demain dimanche, pour maintenir la pression sur les différents acteurs chargés de ce dossier de recrutement. |
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