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Vivant une
situation des plus contraignantes en raison de l'absence de l'éclairage public
dans leur quartier, les habitants de la cité du 1er Novembre de Oued Hamimime,
«au nombre de 48O», disent-ils, sont «contraints de s'enfermer à double tour et
de rester vigilants durant la nuit pour ne pas risquer d'être agressés ou subir
des vols. Nous sommes aussi contraints à l'enfermement dès la tombée de la nuit
en évitant de sortir en cas de besoin car nous serions, à coup sûr, attaqués
par les meutes de chiens errants qui prennent possession des rues de la cité»,
nous ont signalé hier un groupe d'habitants. «Il fait très sombre chez nous», a
expliqué M. Amirèche Rabah, un père de famille qui assure avoir installé des
lampes sur tout le pourtour de sa demeure et celles-ci restent allumées toute
la nuit pour éloigner, espère-t-il, les voleurs et les chiens. Un riverain a
ajouté que cette situation fait peser une chape d'angoisse sur les habitants
qui songent à déclencher des actions pour attirer l'attention des autorités sur
leur situation. «Nous allons aussi organiser une marche pour demander
l'installation de l'éclairage public», ont déclaré les membres du groupe qui
nous ont interpellés afin de porter leurs doléances à qui de droit.
Mais la gestion de la cité du 1er Novembre de Oued Hamimime dépend administrativement du secteur urbain d'El-Gammas et les responsables de la direction de l'Electricité et du Gaz d'Ali Mendjeli, par la voie de la chargée de la communication, Mme Bouhouche, que nous avons interrogée hier, nous ont appris que leurs services interviennent uniquement dans le domaine de la maintenance et l'installation de l'éclairage est à la charge de l'APC. Cherchant à avoir une information officielle sur la prise en charge des doléances de ces habitants, nous avons tenté à plusieurs reprises hier, d'entrer en contact avec le chef du secteur urbain d'El-Gammas, mais sans succès, la ligne répondait constamment occupée. |
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