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Depuis plus d'une
année, l'hôpital Ahmed Bouras, situé en plein centre-ville et qui abrite
notamment le centre d'hémodialyse, les UMC et le centre d'imagerie, est secoué
épisodiquement par des mouvements de grève ou de protestation aussi bien par le
personnel médical que par les malades eux-mêmes.
Tous réclament le départ de la directrice, accusée à tort ou à raison de mauvaise gestion, de se comporter d'une manière indécente envers le personnel y compris les médecins exerçant au niveau du service d'hémodialyse. Cette situation a fait réagir la société civile qui s'est réunie ce dimanche au siège de la section locale de l'UGTA. Elle a débattu des problèmes qui se posent à cet ancien hôpital colonial et a apporté son soutien aux médecins du service d'hémodialyse suspendus par la direction de la Santé et de la Population (DSP), tout en mettant en garde les autorités sur le risque encouru pour les 49 patients qui se font hémodialyser. D'ailleurs, par signe de solidarité avec leurs médecins traitants, plusieurs malades rencontrés au service d'hémodialyse de l'hôpital se sont joints au mouvement de protestation. Selon le responsable local de l'UGTA ainsi que des représentants de la société civile, «cette situation est inacceptable d'autant plus que la vie des malades est en jeu». D'ailleurs leurs préoccupations ont été portées à la connaissance du chef de daïra qui leur a assuré à son tour que leurs doléances seront transmises aux autorités de la wilaya. Quant à la directrice, qui a daigné nous recevoir, elle rejette toutes les accusations portées à son encontre et parle plutôt «de machination de la part de certaines personnes malintentionnées». Quoi qu'il en soit, il va falloir que la direction de tutelle prenne ses responsabilités afin que cet ancien hôpital ne sombre pas dans le chaos et puisse retrouver très rapidement son rayonnement d'antan. |
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