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Microsoft Algérie a lancé une campagne
d'information et de sensibilisation autour du Certificat d'authenticité (COA) et
plus généralement contre le piratage et la contrefaçon des logiciels. Les
détails de la campagne ont été présentés hier dans les bureaux de Microsoft
Algérie, en présence de son directeur général Mourad Naït
Abdesselem et d'autres cadres de la société.
Le piratage des logiciels en Algérie ne s'arrête pas à la vente de logiciels réputés piratés, dont les acquéreurs les achètent en parfaite connaissance. Il a atteint un degré de «sophistication» allant jusqu'à la vente d'équipements informatiques (Laptop ou autres) avec de faux Certificats d'authenticité (COA), cédés à 4.000 DA, voire de fausses copies du système d'exploitation Windows à l'apparence aussi vraie que les originaux aux yeux du commun des utilisateurs. Le COA, cette étiquette accolée à la base d'un ordinateur portable, destinée à identifier «les logiciels Microsoft authentiques» (comportant la clé d'activation du produit) et donnant ainsi aux clients la «licence légale d'utilisation» du logiciel Windows (OS ou Office), fait l'objet d'une large contrefaçon ici en Algérie. Des échantillons présentés hier par Lisa Brouri, Responsable du service Propriété Intellectuelle, chez Microsoft Algérie, montrent que le degré de contrefaçon a atteint des niveaux tellement élevés que même des entreprises qui soumissionnent pour des appels d'offres publiques n'ont pu éviter de tomber dans ce traquenard. La campagne d'information qu'a lancée Microsoft, et qui durera plusieurs semaines, entend informer les utilisateurs de matériels informatiques de manière générale, et les entreprises en particulier, sur «l'importance du COA ainsi que son usage». La sensibilisation ira au-delà puisqu'il est prévu de former les utilisateurs «autour des techniques d'identification de supports contrefaits (COA, Logiciels?)» et les «éduquer autour des avantages des logiciels originaux et la valeur de propriété intellectuelle» et la nécessité de la respecter. DES PRIX ETUDIES POUR DES UTILISATEURS NON PROFESSIONNELS Bien évidemment, la question des prix revient systématiquement quand il s'agit de parler du piratage des logiciels. Entre une version Windows (XP, Vista, ou Seven) piratée à 150 DA et une édition authentique dont le prix est de plusieurs milliers de dinars, l'utilisateur final fait vite son choix. Justement, Microsoft veut expliquer qu'en utilisant des logiciels piratés, les usagers de l'informatique, et surtout ceux, de plus en plus nombreux, qui sont connectés à Internet, ne sont pas à l'abri des mauvaises surprises (virus et autres malwares, et surtout le hacking) qui pourraient leur coûter la perte totale de leurs informations (travaux, photos de famille, mots de passe de comptes emails?), voire des retards considérables dans leurs activités lorsqu'il s'agit d'entreprises dans le cas où les fonctionnalités du système d'exploitation piraté ne répondent pas convenablement comme dans une copie légale. Selon les responsables de Microsoft Algérie, l'utilisateur non professionnel peut acquérir des versions spécifiques, comme Windows Seven Starter, à 4000 DA. «Ne vous exposez pas au danger !», affirme Microsoft Algérie dans sa campagne d'information dans laquelle il est, par exemple, expliqué qu'un COA n'est jamais vendu séparément d'un ordinateur. A noter que Microsoft a lancé un nouveau COA «doté de découpes de sécurité et d'une microcopie». Durant cette campagne de sensibilisation, Microsoft Algérie prendra contact avec quelque 1600 revendeurs de produits informatiques. Selon le DG de Microsoft Algérie, de plus en plus d'entreprises prennent conscience du danger de l'utilisation de copies piratées des logiciels Windows, et souhaitent acquérir des versions légales. De plus amples informations sur cette campagne et sur les risques liés à l'utilisation de logiciels piratés peuvent être consultées sur le site Web : www.microsoft.com/algerie. |
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