Des représentants des sections syndicales de la SEACO en fin de mandat depuis octobre 2011, ont animé, hier à la maison du Syndicat ?Benhamouda', une conférence de presse conjointe avec les responsables de l'Union locale/est de l'UGTA Constantine, pour réclamer le renouvellement des sections syndicales en question. «Les travailleurs sont en ébullition et menacent d'un mouvement de protestation si la direction générale ne rompt pas son mutisme entretenu jusqu'à maintenant», affirment les représentants des anciennes sections. Selon eux, en effet, une espèce de grogne diffuse règne dans de nombreux départements de la société et les travailleurs les pressent pour la tenue de nouvelles élections de sections pour défendre leurs intérêts.

Le SG de l'Union locale/est, Mohamed Boufenara, prend la parole et souligne «en tant que hiérarchie syndicale, nous avons saisi, le mois de février dernier, par correspondance écrite et officiellement, la DG de la SEACO pour le renouvellement des sections syndicales de la société qui sont en fin de mandat, depuis octobre de l'année dernière. Et à cet effet, ajoutera-t-il, nous avons demandé de nous faire parvenir une fiche technique de l'organigramme de la SEACO, en considération que les sections syndicales dont il est question ont été installées du temps de l'ancienne Algérienne des Eaux». Car expliquera-t-il, l'organigramme de celle-ci ne comportait, à l'époque que 3 directions (celle de la production, des réalisations et de la distribution), alors que la nouvelle société mixte qui l'a remplacée, la SEACO en l'occurrence, en comporte 9, d'où le besoin d'adapter les structures de représentation des travailleurs de la société à cette nouvelle configuration.

«Cependant et malheureusement, nous n'avons été destinataire d'aucune réponse jusqu'à aujourd'hui», a-t-il dit. Et le conférencier de signaler «que le même sort a été réservé à la correspondance de la fédération nationale de l'Hydraulique, qui a son tour, les avait saisi sur le même sujet, mais sans recevoir de réponse, non plus. Evidemment, nous nous interrogeons sur ce silence radio incompréhensible de cette grande société, surtout en raison de la pression des travailleurs qui pratiquement nous harcèlent pour l'organisation d'assemblées électives, en vue de mettre sur pied de nouvelles sections représentatives, qui pourront prendre en charge leurs préoccupations».

Questionné sur ce sujet, le DG de la SEACO fait savoir qu'il n'y aucune difficulté à organiser une élection, il n'y a qu'à contacter la direction pour ce faire.