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Annoncé en décembre 2011et prévu initialement en février dernier, le
forum regroupant une trentaine de chercheurs et d'ingénieurs algériens de Silicon Valley avec les
représentants des ministères de l'Industrie de la PME et de l'investissement, de
l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de la PTIC et du Travail ainsi que
des associations patronales et des entreprises, se tiendra finalement les 20 et
21mars à Alger.
Ce rendez-vous a été confirmé par le président du Conseil d'affaires algéro-américain (USABC), Smaïl Chikhoune, dans une déclaration à l'APS. La diaspora algérienne, issue de la technopole de Californie, qui sera présente à ce forum s'attelle à la mise en place d'un projet d'accompagnement des entreprises innovantes algériennes. La délégation algérienne sera composée de spécialistes exerçant, pour la plupart, dans les grandes entreprises technologiques américaines telles que Apple, Google ou encore Intel, ainsi que d'Algériens, patrons de leurs propres sociétés technologiques. Pour Smaïl Chikhoune, cette rencontre élaborera une passerelle entre l'université, l'entreprise et les incubateurs de start-up un peu à l'image de l'Inde ou la Chine, dont les gouvernements demandent à leurs élites scientifiques, vivant à l'étranger, de parrainer les jeunes entreprises locales dans le domaine de la technologie, afin de créer des start-up dans leur pays d'origine. Pour ce faire, cinq panels seront constitués lors de ce rendez-vous avec le rôle des start-up dans le développement économique, leur financement, le marché à investir ainsi que de la formation des ressources humaines. Quant au cinquième panel, il portera sur ce qu'on a tendance à appeler le «Business Angel», un fonds financé par des personnes physiques ou morales qui investiront leur argent dans les jeunes entreprises aux concepts novateurs. Ce fonds baptisé pour la circonstance «Casbah Business Angel» avec un capital minimal de 100 millions de DA aura pour rôle de financer à la fois les start-up et le travail des experts. Provenant des deniers de l'Etat, des banques ainsi que des entreprises de tout secteur, lesquelles pourraient prendre des participations dans le capital de la start-up, il financera des petites entreprises algériennes opérationnelles ou en phase de constitution. « Un fonds d'investissement privé a été créé à Alger et l'initiateur de cette démarche, à savoir l'organisation algérienne start-up initiative (ASI) fondée par la diaspora algérienne en Californie, a déjà sélectionné 14 entreprises activant dans les nouvelles technologies », avait indiqué, dans un premier temps, le président du Conseil d'affaires algéro-américain sur les ondes de la Radio nationale. La création de ce fonds a été annoncée en marge de la visite d'une délégation américaine conduite par la représentante spéciale du Département d'Etat pour les Affaires commerciales et les entreprises, Mme Lorraine Hariton. La création de start-up, ou jeunes entreprises à fort potentiel de croissance, figurait au menu de cette délégation, composée d'une quinzaine d'investisseurs américains, de représentants d'organisations non-gouvernementales, d'universitaires ainsi que de l'UABC. Ce forum de 48 h devra ainsi consacrer une « feuille de route » à moyen et long termes avec pour but de promouvoir, en Algérie, les jeunes entreprises en activité ou à créer, spécialisées essentiellement dans les nouvelles technologies. Les technologues algériens de Silicon Valley ont à cœur, comme l'a souligné Farid Mohammed Mazouni, directeur de l'engineering et de la qualité dans la compagnie Xilinx, de travailler avec leur pays d'origine ainsi qu'avec les jeunes entrepreneurs algériens en ramenant avec eux l'expertise liée au savoir-faire nécessaire. « Il s'agit surtout d'identifier les secteurs prioritaires pour la création de nouvelles entreprises, de créer un Centre de l'esprit d'entreprise qui servirait les universités, les instituts algériens et les incubateurs, lesquels doivent être créés à proximité des universités et des grandes écoles à travers le pays», précisera-t-il. Ce premier forum sera suivi en novembre prochain par une autre rencontre qui sera élargie aux technologues algériens établis dans les autres parties des Etats-Unis, notamment celle de la Côte-est. |
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