L'entraîneur asémiste, Nabil Medjahed, installé depuis peu à la barre technique, a été
limogé à l'issue d'une réunion tenue avant-hier dans la soirée.
Cette décision a suscité de nombreux commentaires et moult interrogations
dans le milieu sportif. Pour mieux éclairer nos lecteurs, nous avons sollicité
pratiquement toutes les parties concernées. A commencer par le désormais ex-coach
de l'ASMO. «Après la victoire sur l'USB, plusieurs de mes joueurs et l'entraîneur adjoint m'ont
informé que Maâtallah et Larbi
Oumamar sont venus leur annoncer qu'il y aurait un
changement à la barre technique. On m'a informé que c'est Larbi
Oumamar qui m'a limogé et que c'est le DTS qui
prendra en charge l'équipe jusqu'à la fin de la saison. Personnellement, je
n'ai appris cette décision d'une manière officielle, par le biais de mon avocat,
que samedi dans la soirée et que je n'ai pas encore reçu de notification dans
ce sens. Maintenant, je dois régler ma situation administrative avec le club et
récupérer mon dû», dira Medjahed. Pour sa part, Larbi Oumamar, qui assure
l'intérim depuis que le directeur général de la SSA/ASMO, Mohamed El Morro,
est occupé par ses obligations relatives aux législatives, nie les faits. «Je
n'ai limogé personne. C'est la commission technique qui l'a recruté et qui a
mis fin à ses fonctions. Si j'étais aux vestiaires, c'est beaucoup plus pour
calmer les esprits. Je dirai que même les joueurs ont adhéré pour qu'il y ait
un changement au sein du staff technique», affirmera Oumamar.
De son côté, Chafaâ Agueni,
actionnaire et membre de la commission technique, nous a affirmé qu'il n'a pas
été associé à cette mesure. «Ce n'est pas le conseil d'administration qui a
limogé l'entraîneur. En tant que membre de la commission technique, personne ne
m'a avisé de la tenue de cette réunion. D'ailleurs, c'est à travers la presse
que j'ai appris que Medjahed a été limogé. Cette
décision a été prise à mon insu», avouera-t-il. Le président-directeur du
conseil d'administration de la SSA/ASMO,
Mohamed Kaci, a mis l'accent sur le rôle de la
société qui consiste à développer plus ses actions avec une meilleure
organisation de travail. «C'est vrai que s'il n'y a pas de société, l'ASMO ne survira pas, mais il faut préciser qu'il y a des
responsables au sein des structures chargés de gérer le club et qui sont
souverains dans leurs décisions», a-t-il affirmé en insistant sur l'importance
du centre de formation qui reste comme l'une des grandes priorités du club. Le
manager général, Lahouari Benamar,
contacté, nous a également donné sa propre version. «En tenant compte des
résultats qui ne correspondent pas aux objectifs du club, la majorité au sein
de la direction de la commission technique et même des joueurs ont admis qu'un
changement dans la barre technique s'imposait. A partir de là, nous avons tenu
une réunion et pris la décision qui nous a paru la plus appropriée».