Tenu par l'obligation du résultat à domicile après trois défaites
consécutives, le Mouloudia d'Oran n'avait pas droit à
l'erreur et se devait de réagir afin de prolonger son sursis. Mais les
coéquipiers de Fellah se sont contentés d'un seul point devant l'USMA. Un résultat qui ne fait pas les affaires du Mouloudia, plus que jamais dans la peau d'un éventuel
reléguable. Les gars du nouvel entraîneur Raoul Savoy
ont débuté la rencontre à la vitesse grand V et sont entrés directement dans le
vif du sujet en assaillant la défense du club algérois dans le but de trouver
très tôt la faille. Mais leurs essais ont été voués à l'échec face à la bonne
organisation de l'USMA. Il a fallu attendre la 10' pour voir la première
chaude alerte dans le camp des visiteurs, suite à un ballon dévié de la tête
par le capitaine Zidane dans le carré, mais Zemmamouche renvoya le cuir en corner. Trois minutes plus
tard, la domination des locaux a pu se concrétiser grâce à une belle action
collective entre Belaïli et le défenseur Bourzama. Ce dernier, bien lancé à l'entrée de la surface
de vérité, trompa facilement la vigilance du keeper
international d'un tir décroisé à ras-de-terre, à la
grande joie de ses coéquipiers. On pensait que ce but allait en appeler
d'autres, surtout que l'USMA n'avait pas trouvé ses
repères jusque-là. Mais l'expérience des joueurs algérois et leur volonté leur
ont permis de monopoliser un peu plus le ballon et de reprendre confiance. D'ailleurs,
on jouait la 32',
lorsque sur une erreur de marquages monumentale de la paire centrale du MCO, Sebbah et Zidane, l'attaquant et
vétéran de cette équipe de l'USMA, Daham Noueddine, seul au premier
poteau, est parvenu à égaliser, d'un coup de tête imparable à la suite d'un
centre de son camarade Farhat. Daham
aurait pu aggraver la maque pour son équipe quelques minutes seulement après ce
but n'était-ce son excès de confiance, en voulant tenter une talonnade alors
qu'il était seul devant des bois vides. En seconde période, les deux équipes
jetèrent toutes leurs forces dans la bataille afin de prendre l'avantage, mais
en vain. C'est donc un point évidemment contrariant pour le MCO, qui voit sa
situation se compliquer davantage.