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Le siège de la SEATA, situé en plein cœur
de la cité des «1.300 logements», a été encerclé par de nombreux habitants de
cette cité et d'autres des cités Boudiaf et El-Wiam, particulièrement
des femmes, dont la colère était incommensurable. Ceux-ci sont allés jusqu'à
empêcher les travailleurs de sortir et de les perturber dans leur travail; laquelle
situation a nécessité l'intervention de la police pour calmer les esprits et
disperser la foule.
La cause en est bien sûr la pénurie d'eau chronique dont se plaignent les familles des étages supérieurs où l'eau n'a pas coulé depuis plusieurs jours. En effet, depuis les dernières inondations, la distribution d'eau dans les différents quartiers de Dréan et cités environnantes, comme celle de Tahar Zbiri, se fait avec parcimonie, tous les deux jours, pendant une heure seulement et qui touche que les foyers des rez-de-chaussée, puisqu'un seul forage à l'eau saumâtre est opérationnel. Ce déficit est dû à la conduite défectueuse d'eau douce, à partir de la station d'eau des salines, est en attente d'être renouvelée. Pour palier à ce manque, on s'est rabattu sur les camions-citernes pour répondre aux besoins urgents en eau. Les contestataires ont dénoncé les fausses promesses des responsables faites à plusieurs reprises afin de régler ce problème. |
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