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Les agents contractuels de la société de maintenance industrielle (SOMIZ), filiale
du groupe Sonatrach, observent depuis hier un sit-in
de protestation au niveau de GNL1 et GNL2 dans la zone industrielle d'Arzew. Un
mouvement, le troisième du genre, selon les représentants des travailleurs
contractuels, qui revendiquent des contrats à durée
indéterminée (CDI) et une représentativité au sein du syndicat de l'entreprise.
Pour les contestataires, ces deux revendications sont plus que légitimes du moment qu'il existe des travailleurs qui sont employés au sein de l'entreprise depuis dix années. Pour les mêmes sources, ce mouvement s'impose aujourd'hui comme une démarche «ultime», après avoir consommé, disent-elles, toutes les voies du dialogue avec l'administration. «Il est insensé qu'un contrat de travail de 3 mois soit reconduit indéfiniment. Certains d'entre nous sont même sortis en retraite après avoir passé toute leur carrière professionnelle au sein de la société en tant que contractuels. C'est une forme de discrimination intolérable. C'est aussi un moyen, à peine voilé, d'exploitation des hommes en les confinant dans des statuts précaires qui n'ouvrent aucun horizon», déplorent-ils. Filiale de la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, la société SOMIZ est spécialisée dans le domaine de l'ingénierie, de la maintenance et la rénovation des installations industrielles, depuis sa création en 1991 à Arzew, pôle industriel important de l'Ouest algérien. |
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