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Formation: Du nouveau pour les aides-soignants

par Houari Saaïdia

La nouvelle promotion d'aides-soignants admis cette année à l'Institut national de formation supérieure paramédicale (INFSP) Oran-Emir, sis avenue Khemisti, suivra son cursus au sein des hôpitaux où des écoles «annexes» ont été mises en place à cet effet. C'est une nouveauté, en ce sens que la formation se déroulait auparavant dans l'institut même, avec de courts stages pratiques (de trois mois) dans les structures hospitalières en fin de cursus. Deux structures ont été aménagées dans le Centre hospitalo-universitaire (CHU) et dans l'Etablissement hospitalier spécilisé en pédiatrie (EHSP) de Canastel pour prendre en charge les 220 nouveaux stagiaires. L'administration de l'INFSP en est aux dernières formalités avant le coup d'envoi de la session de formation concernant ces 220 nouvelles recrues, qui ont été selectionnées sur la base d'un concours comprenant des épreuves écrites et un entretien oral. En clair, l'on attend la validation de la Fonction publique des résultats du concours d'accès pour ces 220 postes de formation-emploi. «C'est une affaire de quelques jours en principe. L'affichage de la liste des élèves admis se fera avant la fin du mois en cours, suivi incessamment par leur répartition sur le CHU et l'EHSP, à raison de 120 et 100 stagiaires respectivement», indique le directeur général de l'INFSP Oran-Emir. Pour rappel, cette ex-école de formation paramédicale fait partie de 23 établissements, à travers le territoire national, qui ont été érigées dès cette année en institut national supérieur, et qui est de ce fait placée désormais sous la double tutelle des ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur, en vertu du décret exécutif n°11-92 du 24 février 2011, publié dans le journal officiel du 20 mars 2011. L'introduction dès cette année du système LMD a chamboulé la formation paramédicale, qui prévoit désormais 17 licences, mais dont seulement 7 sont disponibles au niveau d'Oran, le reste des disciplines sera ouvert progressivement selon certains paramètres liés notamment à la demande locale et la disponibilité du staff d'enseignement spécifique. Un véritable engouement est à noter, par ailleurs, pour la spécialité aide-soignant, en particulier, de la part des jeunes Oranais, notamment la gent féminine qui représente 90% de l'effectif, puisque cette formation donne accès directement au travail au sein d'une structure sanitaire publique (hôpital, polyclinique, établissement de santé de proximité), avec à la clé un salaire de 28.000 DA pour le débutant.