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Le conflit opposant la DG
du centre hospitalo-universitaire d'Oran (CHUO) à l'intersyndicale des
travailleurs (SNPSSP, UGTA section Aïssat Idir, SNPSP et SNAPSY) tend vers le pourrissement après la
fermeture de toutes les portes de dialogue. Les deux parties semblent camper
sur leurs positions ce qui nécessite une prompte intervention du ministère de
tutelle.
L'intersyndicale a organisé, hier matin, un piquet de grève devant la DG de cet établissement hospitalier pour démontrer sa capacité à mobiliser massivement la base. Les cadres syndicaux avaient réitéré leur détermination à aller jusqu'au bout de cette action de contestation pour appuyer leur «légitime» revendication à savoir «l'application de la législation en matière d'imposition des rappels soit un taux de 10% de IRG (indemnité sur le revenu global) sur la deuxième tranche des rappels au lieu de recourir à un barème comme décidé par la DG de cet établissement hospitalier». Après la fin de non-recevoir de la DG, les contestataires réclament un «arbitrage» du ministère de la Santé pour sortir de cette «impasse». Les syndicalistes accusent la DG de «fausse interprétation» des textes de loi concernant le taux de l'IRG. Du côté de la l'Administration, le chargé de la communication de la DG du CHUO précise : «Il y a un barème à respecter pour la retenue à la source de l'IRG pour la deuxième tranche des rappels des travailleurs. Nous appliquons seulement les textes de loi en vigueur. Le problème se pose seulement dans cet établissement hospitalier». Notre source ajoute que la DG du CHUO a averti par correspondance officielle, la tutelle sur la décision de l'intersyndicale de recourir au débrayage. L'intersyndicale a, en effet, lancé une grève de 2 jours, les 12 et 13 mars en cours, reconductible chaque semaine jusqu'à la satisfaction de sa principale revendication. Le préavis de grève avait été déposé le 29 février dernier, au lendemain d'un rassemblement devant la DG du CHUO. |
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