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Alors qu'il
n'avait rien à voir avec une violente bagarre qui opposait dans la rue plusieurs membres
de deux familles voisines, un jeune passant âgé tout juste de 16 ans est blessé
gravement. Un jeune qui rendra l'âme moins d'un mois plus tard. Des coups et
blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner qui ont coûté six
ans de prison ferme à un autre jeune âgé de moins de 20 ans.
C'est cette affaire, combien douloureuse et dramatique, qu'a eu à juger mercredi dernier le tribunal criminel près la cour de justice de Médéa que présidait M. Mohamed Martil. Une affaire dont les faits remontent, selon l'arrêt de renvoi, à cette fatidique fin de soirée du mardi 28 juin 2011, aux environs de 23h00, dans le quartier de Béziouèche situé sur les hauteurs de la ville de Médéa. Une bagarre violente qui faisait suite à un différend entre deux familles voisines, les N. et les R. qui s'étaient déjà accrochées la veille pour une histoire de «jeunes de la famille N., qui proféraient des mots grossiers devant la maison des R.». Une bagarre violente qui allait faire une victime innocente en la personne du jeune Mounir O.B. qui décédera donc des suites de ses graves blessures reçues «au niveau de la nuque à l'aide d'une batte de base-ball», selon sept des treize témoins. Une affaire et un jugement à l'issue desquels le tribunal criminel près la cour de justice de Médéa confirmera l'accusation de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Le tribunal condamnera Hamza R. à six ans de prison ferme, après lui avoir accordé les circonstances atténuantes et au versement de 70 millions de centimes aux parents de la victime. |
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