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Chez-nous, et
dans tous les lieux, bon nombre de gens, notamment les hommes politiques, ont
tendance d'afficher des faux-semblants et les faux-fuyants en face des
problèmes de la vie des temps présents.
Cependant, ces mièvreries ne diminuent en rien les tracas rencontrés par les gens constamment à la recherche de la droiture reléguée au second plan, par certains hommes politiques, comme quelque chose de bizarre voire une niaiserie. Pourtant, le franc-parler serait impossible de le supplanter par les mensonges conjugués aux faux-semblants A ce sujet, on fait souvent référence à l'aphorisme «chassez le naturel, il revient au galop». En notre sens, il serait vain de voiler encore moins d'étouffer ou d'éloigner la vérité. Sur un autre registre, relatif à la prévoyance, une devise conseille cette ligne de conduite : «il ne faut pas remettre a demain ce que l'on peut faire aujourd'hui». En d'autres ternes, laissez traîner les problèmes puis intervenir en retard voire les reporter en utilisant des échappatoires. Et tant d'autres proverbes liés aux difficultés importantes de la vie. A ce sujet, le mathématicien et philosophe Français Henri Poincaré (1854-1912) disait : «nous trouvons la solution aux problèmes qu'on pose et non a ceux qui se posent». Chez nous, on a cette tendance de cumuler les problèmes ainsi que les retards que nous observons au plan de l'édification d'une société agissante, dans les deux sexes, malheureusement aux survivances comportementales héritées de l'état d'esprit de la colonisation caractérisée par des faux-semblants et les détours divisant la famille algérienne entre des élites favorisées et la grande partie de la population opprimée (premier et deuxième collège) Effectivement, malgré le temps passé, ces carcans et hypocrisies ont la peau dure puisque ils ne cessent de se transformer, au gré des circonstances (identiquement aux mues d'un caméléon), et de polluer voire démobiliser et déstabiliser les générations actuelles et, subséquemment, celles d'avenir malgré les progrès matériels accomplis depuis bientôt un demi-siècle. A l'évidence, un sursaut moral entrepris par une frange de la jeunesse actuelle, des deux sexes, s'impose et qui logiquement devrait s'inscrire dans le sens de l'Histoire de leurs aînés (ées) du 1er novembre 1954 relayés par ceux et celles qui ont manifesté en 1960, 61, et durant la crise de l'été 1962 Malheureusement, depuis 1962, des clans obnubilés par la vie facile et parasitaire, liée au pouvoir politique, ont multiplié les faux-semblants qui se sont greffés aux anciens comportements genre discours campagnards hilarants voire rustres (khéchiniste), pullulant anciennement, repris actuellement, aux souks, cafés maures, hammams, fêtes, etc. Comme avant ! Ainsi, ces gangues installées par la colonisation, qui avait d'autres objectifs liés à sa domination basée sur la devise : aplatir l'intelligence revendicative des deux sexes notamment du genre féminin reléguée au rang de bonniche voire d'esclave, durant des siècles, néanmoins la femme algérienne a pris largement et haut la main sa revanche d'abord en participant a toutes les échelles de la révolution libératrice de tous les carcans et ensuite elle s'est imposée a part entière aux temps actuels. Il serait utile de noter que le khechinisme constitue le ferment de toutes les violences. Dans la tête de chaque individu violent, sommeille une part du khechinisme (similaire au caractère dictatorial) exprimé en comportement revanchard voire agressif, extériorisé par des gestes et paroles souvent formulées tantôt mielleuses, tantôt directes et chargées d'amertumes, voire d'animosités exprimées en allusions. Durant l'époque coloniale, peu avant le déclenchement de la révolution du 1er Novembre, un grand nombre de gens notamment les ruraux se munissaient de gros bâtons impressionnants qui leur servaient de conduire le bétail et leur donnaient une impression de courage contre les humiliations et les frustrations. Ils les accompagnaient tout le temps y compris quand ils vont faire du commerce dans les villes et villages. Ils les portent avec fierté et assurance. Rares sont ceux qui possédaient les fusils de chasse (fouschi) réservés aux privilégiés de la colonisation (bachaghas, caïds, gardes-champêtres, etc.). Avec ces gourdins bosselés, l'homme s'imposait chez lui, intimidant et agressant le genre féminin par complexe de compensation, dehors pour impressionner ses congénères, dans les souks pour régler ses comptes, etc. Au fil du temps, ce comportement khechiniste s'est mué en courage extériorisé franchement par les violences à tous les niveaux de la famille Algérienne pré révolutionnaire Aussi, il serait utile de noter, avec plaisir, que le premier bénéficiaire des révolutions contre les dictatures se succédant à travers les époques de l'Histoire de l'humanité, est incontestablement le genre féminin. Et également le premier animateur en profondeur de la résistance contre le despotisme et l'exclusion des deux sexes. A titre d?exemple, la révolution, chez quelques pays arabes, va propulser la femme au premier rang de la scène. Que ce soit en Tunisie, l'Egypte, la Libye, le Yémen, et notamment en Syrie qui est en train de payer au prix fort en pertes humaines dont féminines qu'elles soient voilées ou cheveux en l'air. Plus de 300 enregistrées a ce jour. Tandis que les femmes des dictateurs se la coulent douce. En faux semblants seulement puisque, par la force des évidences, elles n'ont nullement le franc-parler ! A l'occasion de cette journée internationale du 8 mars, dédiée à la femme, prions pour le peuple Syrien et la Femme du Cham. Tôt ou tard, le cheveu de Mouâouia, en termes de mystification et la répression dictatoriale, se rompra. Peut-être avant le 8 mars prochain ? Forcément !!! |
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