Le tribunal criminel a prononcé hier une peine de 20 ans de réclusion
criminelle contre un homme, âgé de 20 ans, après
l'avoir reconnu coupable d'homicide volontaire sur un ascendant légitime (ou
parricide). Les faits remontent au 27 juillet 2011, à Haï Es Sabah. Selon les
faits consignés dans l'arrêt de renvoi, la victime, qui n'est autre que la
grand-mère du mis en cause, a reçu à la tête deux coups dont un mortel donnés
par un objet à lame tranchante, à savoir une hachette de cuisine. Le crime, qui
a eu lieu dans la maison de la victime, avait pour mobile le vol. En effet, la
vieille dame avait été délestée de ses bijoux par son petit-fils avant d'être
tuée. De plus, le mis en cause a tenté d'éliminer un témoin (imprévu) de la
scène, en l'occurrence sa tante, en lui assénant, elle aussi, un coup par la
même arme blanche. Citée à la barre en tant que témoin, la tante du mis en
cause a relaté les faits, tout en se désistant, quant à elle, de sa propre
plainte. Vaine tentative puisque la justice ne fait pas marche-arrière
s'agissant de l'action publique, à plus forte raison qu'il s'agit-là d'une
tentative de meurtre, lui a fait savoir le juge.
L'accusé avait été arrêté dans la localité frontalière de Boukanoune, quelques jours après son forfait, sur le point
de tenter de passer de l'autre côté de la frontière algéro-marocaine,
en possession de 5 millions de centimes, le prix des bijoux volés à sa grand-mère,
selon ses propres aveux. Le représentant du ministère public a requis 20 ans de
réclusion. L'avocat de la défense a plaidé les circonstances atténuantes.