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Une semaine après avoir gelé-leur grève, les étudiants de génie maritime
de l'Institut de génie mécanique (IGCM) d'Oran ont décidé de reprendre leur
mouvement de protestation à partir d'aujourd'hui. Les étudiants affirment
qu'ils procéderont à la fermeture de l'institut et qu'ils poursuivront leur
grève jusqu'à satisfaction de leurs revendications.
Selon le représentant des étudiants, M. Lokmane, la décision de reconduire la grève fait suite aux promesses non tenues de l'administration pour la prise en charge de leurs doléances. Les étudiants ont adressé hier une correspondance au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, lui demandant d'intervenir personnellement, «avant que les événements ne prennent une autre tournure». Selon la correspondance, dont une copie nous a été transmise, les étudiants de génie maritime avaient décidé le 19 février dernier de geler une grève qui a duré plus d'un mois, à l'issue d'une réunion entre les représentants des étudiants et la directrice de l'université. «Une semaine après la décision de suspendre la grève, nous avons constaté qu'aucune démarche sérieuse n'a été entreprise par l'administration pour régler le problème. Ce qui a envenimé davantage la situation, c'est la non-application des résolutions prises à l'issue de la rencontre entre les étudiants et la direction de l'université, notamment la fermeture de toutes les portes du dialogue?», lit-on dans cette correspondance. Outre le dialogue, les représentants des étudiants assurent que la demande relative à l'équivalence des diplômes de génie mécanique et celui de génie maritime a été rejetée par la commission pédagogique, sans toutefois rendre public un rapport déterminant les causes de ce refus. «Et même si ce dossier a été effectivement étudié, a-t-il pris en considération les intérêts des étudiants ?», se demandent les rédacteurs de la correspondance. Pour conclure, les représentants des étudiants interpellent le premier responsable du secteur pour user de son pouvoir et inciter les responsables concernés à se pencher sérieusement sur les doléances des étudiants. |
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