Que ce soit le comité des supporters, les anciens joueurs qui demandent
son départ ou l'invisible « comité des sages » annoncé par certains médias pour,
dit-on, apaiser la tension créée autour du club à Tizi-Ouzou, le président Mohand Chérif Hannachi semble de marbre et ne veut rencontrer absolument personne. Samedi au Khroub, le premier responsable de la JSK s'est montré catégorique à
ce sujet. « Pourquoi voulez-vous que je les rencontre. Oui pour la famille de la JSK, l'assemblée générale ou
le conseil d'administration, mais en dehors de cela, je ne veux rencontrer
personne d'autre, surtout ceux qui viennent au stade pour insulter la JSK et Hannachi
», rétorqua Hannachi. Pointant du doigt les quelques
supporters kabyles qui se sont déplacés pour soutenir l'équipe, ce dernier, dépité,
affirma : « Regardez, cette minorité est manipulée pour entretenir cette
tension autour de l'équipe.
Sinon, toute la population kabyle est avec la JSK et Hannachi
et je suis fier des soutiens qui me viennent de partout. Donc,
tant que je travaille dans la légalité, je n'ai de comptes à rendre à personne !
» Le président de la JSK
n'a évoqué à aucun moment son intention de quitter le club. Préférant changer
de sujet, Hannachi a commenté le match que son équipe
venait de disputer face à l'équipe locale, l'ASK, en
contestant l'arbitrage de M. Sahraoui, lui reprochant surtout l'expulsion du
joueur El-Orfi, à la 35ème minute de la première
période. «Il nous a pénalisés. Et c'est comme cela qu'on casse le football
algérien! » ajoutera-t-il. Karouf,
l'entraîneur des Canaris, a estimé également que l'expulsion de son joueur
était sévère. « Malgré cela, mon équipe s'est montrée à la hauteur en jouant à
dix durant la majeure partie du match et en se créant plus d'occasions de scorer que l'adversaire », avouera-t-il. Questionné sur le
cas du joueur Tedjar, il a répondu que ce dernier va
rencontrer l'administration du club, au courant de cette semaine, et
réintégrera l'équipe prochainement.