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Le volet
pédagogique de l'université Dr Yahia Farès de Médéa vient d'être étoffé d'un
nouveau master portant sur la «Gestion des risques et des crises» et dont le
lancement pour la toute
première fois en Algérie, a eu lieu dernièrement lors d'une
cérémonie qu'a abritée la
salle de conférences de la faculté des sciences
et de la technologie
sise au nouveau pôle universitaire Haouche Bazid de Médéa.
Une cérémonie qui était rehaussée par la présence du colonel Mohamed Khellaf, directeur central chargé de l'organisation et de la coordination des secours à la direction générale de la protection civile (DGPC), du colonel Doudah Guerrache qui est sous-directeur de la formation à la DGPC, du colonel Mohamed Allam, directeur de l'Ecole nationale de la protection civile de Bordj El-Bahri (wilaya d'Alger) et du colonel Boualem Boughellaf, directeur de la protection civile de la wilaya de Médéa. Une cérémonie à laquelle étaient également présents M. Smaïn Kouadik, doyen de la faculté des sciences et de la technologie de l'UDYF de Médéa, les vice-recteurs de cette même université, plusieurs enseignants de la faculté hôte ainsi que des étudiantes et étudiants. «Une introduction de ce master professionnalisant, Gestion des risques et des crises, pour laquelle l'UDYF de Médéa a été choisie par le premier responsable de la DGPC, le colonel Mustapha Lehbiri, qui en est l'initiateur», nous précisera M.Smaïn Kouadik. Et ce responsable d'ajouter : «L'introduction de ce master, pour la première fois dans l'enseignement supérieur en Algérie, est l'aboutissement d'un projet qui était en gestation depuis une année et qui vient d'être enfin concrétisé par son lancement pour cette année universitaire 2011-2012. Une année de préparation durant laquelle deux de nos enseignants ont été envoyés en mission, accompagnés d'officiers de la DGPC, à l'université de Mulhouse (France) où ils ont pris connaissance du programme enseigné. Cette université de Mulhouse étant la première, en France, à avoir introduit ce master relatif à la gestion des risques et des crises». Un master professionnalisant, c'est-à-dire en coordination avec une autre institution et qui est différent du master académique qui se limite à la seule université, qui s'étalera donc sur quatre semestres dont les trois premiers seront consacrés conjointement à la théorie et à la pratique alors que le quatrième et dernier semestre sera consacré exclusivement à la pratique pour un travail strictement personnel qui sera sanctionné par un mémoire ou une soutenance. Un master dont la première promotion comprend 19 étudiants dont 2 filles et dont le programme traitera notamment, et entre autres chapitres, de «la pollution, l'environnement et la microbiologie : structure et réactivité des polluants, écologie de l'environnement, microbiologie et écotoxicologie», «génie des procédés et des fluides : thermodynamique appliquée», «aspects environnementaux et procédés de traitements physico-chimiques et biologiques» des effluents liquides», «énergie et stabilité thermique : introduction à la sécurité et à l'organisation des secours», «risques et outils d'analyse pour la gestion des risques», «gestion et communication de crises», «management intégré qualité-sécurité environnementale et techniques d'audit», «facteurs humains et organisationnels», «aspects juridiques et règlementaires», «génie des procédés et environnement» et, enfin «la geostatistique et les outils graphiques dans la gestion opérationnelle et de commandement» auxquels s'ajoute une unité d'enseignement relative à la langue anglaise. Ceci pour le volet théorie-pratique. Alors que le quatrième et dernier semestre de ce master professionnalisant «gestion des risques et des crises» verra les étudiantes et les étudiants entrer en stage pratique au sein d'une entreprise dont la spécificité est un établissement classé, c'est-à-dire une entreprise industrielle où les risques d'accident ne sont pas à écarter. |
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